Décès de Irène Martins

Nous avons appris le 13 avril 2022 le décès de Irène Martins.
Militante antifasciste, féministe et anticoloniale de Grenoble, elle était adhérente de l'association Mémoire vive / Memória viva.
Notre association lui rend aujourd'hui hommage. Nous pensons très fort à sa famille et ses nombreux amis.
Irène avait notamment fait partie d'un groupe de femmes immigrées, organisées autour de l'association ODTI et du comité de déserteurs de Grenoble. Essentielles dans la rédaction, la mise en page et la distribution du journal O Alarme, elles ont également mis en place un "planning familial autogéré" pour femmes immigrées, donnant des cours d'éducation sexuelle, mettant à disposition des moyens de contraception et des avortements (alors clandestins) dans de bonnes conditions, en lien avec des équipes médicales locales.

Nous partageons ici un entretien collectif que nous avons réalisé sur ce sujet. Irène est la personne située à droite de l'image.
La vidéo est en portugais. Nous mettrons à disposition la version sous-titrée dès que possible.

https://archive.org/details/grenoble_202004

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Notre actualité – avril 2022

Le mois d'avril se poursuit avec des activités et rencontres autour de la mémoire de l'immigration portugaise en continuité avec celles du mois de mars. A savoir :

> Mercredi 20 avril 2022, à 19h30 à la Cité de l'immigration, projection de Nous sommes venus, un film de José Vieira suivi d'un débat avec José Vieira et Hugo Dos Santos, détails sur le site Inscription sur eventbrite

> le livre « Exils. Témoignages d’exilés et de déserteurs portugais » publié par les éditions Chandeigne, est disponible chez votre libraire préféré depuis le 17 mars. De nombreux évènements vont accompagner cette sortie ! présentation sur le site de l'éditeur.

Deux rencontres sont organisées en partenariat avec notre association, en présence de certains des auteurs (Vasco Martins, Fernando Cardoso, António Topa), de l'historien Victor Pereira, des traducteurs, des Éditions Chandeigne et de l'équipe de l'association Mémoire vive/Memória viva.

Jeudi 21 avril à 20h à la Librairie Quilombo à Paris 11
Vendredi 22 avril à 19h à la Librairie El Ghorba mon amour à Nanterre !

Enfin, notre association est également partenaire de l'exposition organisée par le comité Sousa Mendes.
Du samedi 9 au vendredi 29 avril 2022, exposition « L’Exil pour la Vie », film « L’héritage d’Aristides », conférence « Vers la Liberté ». Maison du Portugal à Paris 14e.

Des nouvelles du projet #ECOS

Jeudi 21 avril également à Lisbonne avec nos partenaires du projet  #ECOS Présentation du film « Contrariar o Silêncio », produit par le projet #ECOS et présentant des témoignages d’anciens exilés politiques portugais au Danemark et d’autres protagonistes de ce processus historique. C’est l’une des dernières activités du projet, snif.

Le livre « Laboratório de Escrita para Teatro » Dramaturgies politiques contemporaines – Mémoire et résistance, issu des ateliers d’écriture menés au Portugal avec Ricardo Correia est téléchargeable sur cette page, bonne lecture !

Vie de l’association

Notre association a également élu son nouveau bureau, des infos à suivre !

Et toujours

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Vous pouvez nous retrouver sur notre page facebook pour être tenu·e·s au courant de notre actualité. Nous y partageons régulièrement des évènements ou articles d’autres structures.

 

« Exils. Témoignages d’exilés et de déserteurs portugais » publié par les éditions Chandeigne.

 

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Notre actualité – Mars 2022

Les mois de mars et avril s'annoncent riches en activités et rencontres autour de la mémoire de l'immigration portugaise. A savoir :

> une prochaine conférence à Pau le vendredi 11 mars 2022 dans le cadre du cycle de conférences octobre 2021 à mars 2022 – "Les Étrangers dans la Résistance : Le cas des Portugais". Avec des dates pour 2022 à venir lien

> le festival de films européen l'Europe autour de l'Europe dont la 17e édition se déroulera à Paris du 17 au 31 mars 2022. Cette année, en partenariat avec la Cinémathèque portugaise de Lisbonne, le festival présente un programme inédit de films portugais Mostra IMAGINAIRES COLONIAUX qui a été sélectionné pour faire partie de la Saison France-Portugal 2022. Les séances auront lieu à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et le cinéma Saint-André des Arts en présence d'auteurs invités et de spécialistes du cinéma et de l'histoire portugaise. programmationA confirmer : un débat sera organisé en présence de Vasco Martins et Manuel Tavares, membres de l'association le 22 mars  19h au cinéma Le Saint-André-des-Arts après la diffusions de  "Acto dos Feitos da Guiné (Actes de la Guinée-Bissau)", Fernando Matos Silva, 1980.

> la sortie d'un très beau livre « Exils. Témoignages d’exilés et de déserteurs portugais » publié par les éditions Chandeigne. Un peu de patience : le livre sera disponible chez votre libraire préféré à partir du 17 mars. De nombreux évènements vont accompagner cette sortie ! présentation sur le site de l'éditeur

> la sortie de "Nous sommes venus" , le nouveau film de José Vieira, réalisateur membre fondateur de notre association. Une rencontre débat aura lieu le mardi 29 Mars suivi d'un débat en présence du réalisateur page de l'évènement

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« Exils. Témoignages d’exilés et de déserteurs portugais » publié par les éditions Chandeigne.

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Agenda : Cycle de conférences octobre 2021 à mars 2022 – Les Étrangers dans la Résistance : Le cas des Portugais.

Les Étrangers dans la Résistance – le cas des Portugais

Cristina Climaco, Marie-Christine Volovitch-Tavares, Victor Pereira avec la contribution de Laurent Douzou, université Lumière Lyon-II, IEP Lyon

  • - Angoulême ven. 8/10/21, 14 h espace Franquin – 1, bd Berthelot
    - Bordeaux mar. 9/11/21, 14 h archives 33 – 74, crs B.-Stuttenberg
    - Poitiers jeu. 2/12/21, 14 h espace P.-M.-France – pl. de la Cathédrale
    - Limoges jeu. 9/12/21, 17 h fac. de Droit a 400B – 5, rue F.-Éboué
    - Bayonne jeudi 20 janvier 2022
    - Hendaye vendredi 11 février 2022
    - Pau vendredi 11 mars 2022
    - Oloron-Sainte-Marie vendredi 18 mars 2022

Les conférenciers :
- Marie-Christine Volovitch Tavares, historienne, vice-présidente du CERMI (Centre d’Études et de Recherches, Migrations Ibériques), Paris.
- Christina Climaco, maître de conférence, et chercheur, Université Paris 8. -
- Victor Pereira, maître de conférence à l’université de Pau et Pays de l’Adour, docteur en histoire contemporaine, Paris.

 

Des Français et des étrangers profondément attachés au respect des droits de l’homme et à l’amour de la France vont être submergés par la catastrophe de la défaite militaire de 1940 et vont s’engager et s’opposer à l’occupation de la France, par l’Allemagne nazie, et au régime de Vichy. Au nom des valeurs à défendre la Résistance en France, dès le début, avait une forte dimension transnationale du fait de l’engagement des étrangers dans les différents mouvements de résistance, notamment des Espagnols, des Polonais, des Portugais, des Italiens…

Ils ont apporté à la Résistance une grande expérience acquise de longue date dans la lutte contre le fascisme en Italie 1923, au Portugal 1927, en Espagne 1930… Et surtout l’expérience acquise dans les combats durant la guerre d’Espagne, en 1936-1939, au service de la République. Après la fin de la guerre, en 1945-1950, le rôle des étrangers, leur sang versé et leur engagement dans la Résistance, a été volontairement minimisé, voir ignoré. Concernant le cas des Portugais, il a été totalement occulté en France, mais surtout au Portugal par la dictature de Salazar.

En France, les enjeux de pouvoir pour faire exister la France sur la scène internationale, ainsi que les conflits entre gaullistes et communistes, ont contribué à la marginalisation du rôle et de la place des étrangers dans la Résistance, notamment, espagnols, polonais, portugais, arméniens, italiens, allemands… Il nous paraît important au moment du 80e anniversaire de l’organisation de la Résistance, de faire connaître et de reconnaître l’engagement de ces étrangers dans la Résistance et dans la libération du pays. Dans cette démarche, nous allons porter une attention particulière aux 500 résistants et combattants portugais, qui ont été complètement oubliés.

2022 sera l’année France-Portugal – Portugal-France, occasion choisie par le comité Sousa Mendes et la délégation de la ligue des Combattants et résistants portugais, avec l’aide des pouvoirs publics, des collectivités territoriales et des associations, pour engager certaines actions afin de mettre en lumière la mémoire de ces résistants laissés dans l’ombre. Il est notre devoir de tout faire, pour que l’engagement de ces combattants de la Liberté soit reconnu en France et au Portugal.

En 1939-1940, au début de la Seconde Guerre mondiale, résidaient en France 28 000 Portugais, en majorité des travailleurs immigrés, mais également des exilés politiques, quelques milliers d’anciens soldats membres du Corps Expéditionnaire Portugais engagés dans les Flandres et sur le front de l’Est durant la Grande Guerre et qui ont décidé de rester en France en 1918, 1919. Il faut également rajouter à ce nombre, les 2 400 à 2 600 combattants et travailleurs portugais, exilés en France à la suite de la « Retirada » d’Espagne, fin 1938 début 1939. Ces Portugais qui se sont engagés volontairement en Espagne pour défendre la République contre le coup d’état des forces fascistes insurgées. En 1939 beaucoup de ces combattants portugais se sont réfugiés en France, où ils ont été internés dans des camps avec leurs frères d’arme espagnols, une part d’entre eux allant par la suite s’engager dans la Résistance en France en rejoignant le maquis. Des travaux de recherche conduits en France, en Allemagne et au Portugal révèlent que plus d’une centaine de Portugais ont été déportées dans des camps nazis.

Le cycle de huit conférences initiées fin 2021 et début 2022 devront mettre en lumière l’engagement de ces combattants et résistants. Ces conférences seront suivies de la réalisation d’une exposition sur la Résistance en France, le rôle des étrangers et le cas des Portugais.

En 2022-2023, le Comité organisera plusieurs interventions dans les collèges, lycées et universités, avec l’accord du Rectorat, du conseil régional et du conseil départemental, afin de faire vivre et partager l’apport de ces étrangers, artisans de la paix, à la Résistance, qui ont vécu et souvent succombé à la barbarie nazie. Des hommes, des femmes, français et étrangers, animés par l’esprit et le souffle de liberté, la défense des droits de l’homme et des valeurs fraternelles, se sont levés, engagés, ont combattus, résistés, les armes à la main, pour défendre la France et les valeurs suprêmes de l’humanité, face à Berlin et à Vichy.

À tous ces combattants et résistants restés dans l’ombre, nous devons respect et reconnaissance pour leur engagements au service de la Liberté.

Manuel Dias Vaz vice-président délégué du comité Sousa Mendes et de la délégation néo-aquitaine de la ligue des Combattants et Résistants portugais

Cristina Climaco est maître de conférences, à l’université de Paris 8 – Vincennes Saint-Denis, chercheur au laboratoire d’études romanes de l’université de Paris 8 – Vincennes Saint-Denis, chercheur associé du CEIS20 université de Coimbra et à IHC/FCSH de l’université nouvelle de Lisbonne.
Ses travaux portent sur l’exil dans l’entre-guerres et l’histoire de l’opposition à la dictature militaire et à l’Estado Novo. S’intéresse également à l’histoire de la Guerre Péninsulaire, en particulier à l’invasion de 1810-1811. Reçoit, en 1999, le 1er prix d’Histoire contemporaine de la Fondation Mário Soares.
Parmi ses publications se détachent Republicanos, anarquistas e comunistas no exílio, 1927-1936, Lisboa, Colibri, 2017, et As linhas de Torres Vedras. Invasão e Resistência (1810-1811), Lisboa, Colibri, 2010.

Marie-Christine Volovitch-Tavares est vice-présidente du CERMI (centre d’études et de recherches sur les migrations ibériques). Ancienne élève de l’ENS Fontenay, agrégée d’histoire, elle a vécu à Lisbonne pour son doctorat sur « Le catholicisme social au Portugal, 1891-1910 », (Paris III, dir. Frédéric Mauro).
Depuis 1993 elle se consacre à l’histoire des Portugais en France au xxe siècle, avec des travaux pionniers en histoire sur cette immigration, d’abord sous l’égide de Pierre Milza au CHEVS (Centre d’histoire du xxe s., Science Po-Paris), avec l’ouvrage Portugais à Champigny, le temps des baraques, 1995.
De 2002 à 2007, elle fut membre du comité d’histoire de la mission de préfiguration du musée national de l’histoire de l’immigration et co-rédactrice des textes de la première exposition permanente. Ses recherches couvrent des approches diverses de l’immigration des Portugais, dans les années 1960 (travailleurs et exilés) et des recherches ponctuelles sur la 1re partie du xxe s., dont la Grande Guerre).
Elle a participé à de nombreux colloques et rédigé plusieurs articles dans des revues en lien avec l’histoire de l’immigration en France telles Hommes et Migrations (revue attachée au musée national de l’histoire de l’immigration), dans Migrance (revue de l’association Génériques) et dans Exils et Migrations ibériques (revue du CERMI). Soucieuse de faire connaître plus largement cette histoire, elle a participé à des actions pédagogiques et des collaborations avec des associations portugaises proposant une réflexion, telles « Interaction France-Portugal », « Latitudes », et le « comité Sousa Mendes ».
Elle a publié une synthèse grand public en 2016, 100 ans d’histoire des Portugais en France.

Victor Pereira, est docteur en histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Paris, il est maître de conférences à l’université de Pau et des Pays de l’Adour. Ses travaux portent notamment sur les migrations portugaises, sur les gestions étatiques des mobilités et sur la dictature salazariste.
Il est l’auteur de plusieurs dizaines d’articles publiés dans des revues scientifiques (Journal of Modern European History, Annales de Démographie Historique, Lusotopie, Análise social, etc.), des revues spécialisées (Hommes & Migrations, Plein droit, Migrance, etc.) et des ouvrages collectifs (Faire musée d’une histoire commune. Rapport de préfiguration de la nouvelle exposition permanente du Musée national de l’histoire de l’immigration, dirigé par Romain Bertrand et Patrick Boucheron, en 2019 ; A Century of Transnationalism: Immigrants and their Homeland Connections, dirigé par Nancy Green et Roger Waldinger, en 2016, etc.).
Il a notamment dirigé, avec Nuno Domingos, l’ouvrage O Estado Novo em questão (Edições 70) et publié aux Presses de Sciences Po un livre issu de sa thèse de doctorat : La dictature de Salazar face à l’émigration. L’État portugais et ses migrants en France (1957-1974) (traduction en portugais en 2014).
Il a participé à plusieurs programmes de recherche et a été membre du comité scientifique de la refonte de la galerie permanente du musée national de l’Histoire de l’immigration, Paris (2017-2018).

  • Laurent Douzou est professeur émérite d’histoire à l’université Lumière Lyon-II et à l’IEP Lyon. Il est spécialiste de l’histoire et
    de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance intérieure française.

Infos : comite@sousamendes.org – FB Comité Sousa Mendes

 

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Le mot de la présidente Ilda Nunes

Cher(e)s ami(e)s,

Nous voilà en 2022 ! Malgré les temps difficiles ou surtout parce que nous vivons des temps difficiles… gageons que cette Nouvelle Année : 2022 ! nous apportera à tous et à ceux qui nous sont chers la Santé et le Bonheur… Et, qu’elle rime avec sérénité, joie et épanouissement. Gardons également espoir en un monde meilleur ! Qui sait, à force d’y croire, peut-être que cela arrivera !

Bonne Année 2022 !!!

Comme vous le savez, ces deux dernières années, nous n’avons pas chômé.
Juste pour rappel : nous avons été partenaires du projet européen #ECOS et réalisé plusieurs évènements surtout en Ile-de-France, mais également sur d’autres villes françaises.

Nous avons fait éditer un catalogue sur l’Exposition « Refuser la guerre coloniale… ». Nous avons également participé à différents évènements ou en avons soutenus.

Mémoire Vive a besoin de toutes les bonnes volontés et surtout de membres actifs pour poursuivre le travail de collecte de « mémoire(s) », sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années…

Je vous renouvelle mes meilleurs vœux d’une Bonne et Heureuse Année 2022 à toutes et à tous.

Avec mes amitiés,

Ilda Nunes

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Du 16 au 18 octobre, l’événement “#ECOS. Exils, contrecarrer le silence.” aura lieu à Paris, qui se composera d’une exposition, d’une visite guidée et d’une conférence.

Cette initiative vise à présenter les activités développées dans le cadre du projet européen « #ECOS. Exiles, contrecarrer le silence : souvenirs, objets et récits des temps incertains » et à promouvoir un large débat sur le caractère transnational de l’exil ainsi qu’un regard critique sur celui-ci comme un phénomène qui intègre l’histoire et l’identité européennes, croisant le débat académique, le militantisme et l’activisme et la voix de tous ceux qui ont été impliqués d’une manière ou d’une autre dans les processus de migration forcée.

16 octobre : Exposition #ECOS

Consulat Général du Portugal à Paris
6-8, Rue Georges Berger
75017 Paris

10h00 – inauguration de l’exposition

10h00 – 13h00 – Visites guidées public scolaire

10h00 – 17h00 – Visites guidées tout public (à 14h, 15h et 16h avec inscription préalable).

Inscription obligatoire via ce lien https://forms.gle/yMqHcJ44G5pprbuH9


17 octobre : Itinéraires de l’exil portugais à Paris

10h – Parcours historique‌ exil / immigration portugaise. Visite guidée dans le 13ème arrondissement de Paris

Point de rendez-vous : devant la Mairie du 13ème arrondissement – Place d’Italie

Inscription sur https://forms.gle/bH3R91kJPVVjPu6D7

18 octobre : Conférence #ECOS

Mairie de Paris
Hôtel de Ville, 5, Rue Lobau
75004 Paris

Le matin

9h30 – Ouverture officielle

10h – #ECOS. Contrecarrer le silence
Sónia Ferreira, Sónia Vespeira de Almeida, Marta Prista, José Duarte (CRIA NOVA FCSH).

11h – Pause café

11h30 – #ECOS dans les Écoles
Fernando Cardoso (AEP 61-74), Ilda Nunes et Hugo Dos Santos (Mémoire Vive/ Memória Viva), Ana Vera (Université de Copenhague), Ricardo Correia (Casa da Esquina)

12h30 – Débat

[Pause déjeuner]

Après-midi

14h30 – Table-redonde
« Mémoire, culture matérielle et archives des migrations et de l’exil »
Modérateur: Filomena Silvano (CRIA NOVA FCSH)

Hélène Bertheleu (Univ. Tours), Alexandra Galitzine-Loumpet (INALCO CESSMA), Frank Veyron (La Contemporaine), Marie-José Ruíz (COST Action « Women on the Move » – Univ. Paris); L’atelier des artistes en exil ;

17h00 – Pause-café

17h30 – Débat final et Clôture

Inscription obligatoire sur https://forms.gle/n1hUc28yenGTi2aJA

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50ème anniversaire de l’ODTI à Grenoble – Equinox Mètis 2021, du 24 au 26 septembre

Le festival

Pour la 13ème année, l’Observatoire des Discriminations et des Territoires Interculturels (ODTI), association d’associations, organise au moment de l’équinoxe d’automne la manifestation appelée Equinox Mètis. Sous les auspices de la Déclaration des Droits de L’Homme et du Citoyen(DDHC), en tête des normes constitutionnelles, affichée sur cette place, cette manifestationreprend une tradition du calendrier républicain oubliée, où l’équinoxe d’automne était l’occasion des fêtes des récoltes estivales et le début de la nouvelle année. Cette année nous organiserons Equinox Mètis, les vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 septembre 2021 et à cette occasion, nous célébrerons le 50ème anniversaire de la création de l’ODTI (1970) empêché l’an dernier par le traitement de la pandémie.

En plus du contenu habituel, un banquet, le samedi 25 septembre 2021, autour du traditionnel «couscous républicain communautaire» sur le parvis de la DDHC de l’ODTI, le point d’orgue de l’édition 2021 sera une conférence-débat internationale (vendredi 24 septembre 2021, toute la journée au théâtre de Sainte Marie d’en Bas, portée par les quelques cinquante nationalités que nous accueillons. Cette conférence sera consacrée aux luttes de libération passées, présentes et à venir dans le monde ainsi qu’à l’œuvre commune des diasporas issues des migrations partout dans les régions rurbaines et notamment à Grenoble.
Le projecteur sera donc tourné vers les oubliées des campagnes électorales et de la lutte contre la pandémie, à savoir les populations migrantes et les diasporas qui ont été et sont encore sur tous les fronts et en première ligne. A l’heure où le ventre de la bête immonde n’a jamais été aussi fécond, nourri par des siècles de mise en esclavage, de traite, de déportation, de travail forcé, d’apartheid, de ségrégation, de déni des droits humains élémentaires dont l’expression espérons-le, ultime a été les camps de concentration et la solution finale, il nous faut lancer à nouveau un message d’espoir.

Le programme

Toute la semaine du mardi 21 au samedi 25 septembre (14 h 00 à 18 h 00) : Exposition « Refuser les guerres coloniales » ( Mémoria Viva) et « Migrants » sculptures de l’artiste Brigitte Reina au Centre de Ressources de l’ODTI 42 rue Très Cloîtres avec les associations 4ACG, AEP61/74, Mémoria Viva et le projet européen #ECOS en partenariat avec le Musée de la Résistance

Vendredi 24 septembre 2021.
Conférence-débat Internationale sur les résistances aux guerres coloniales, « Un monde à métisser et à retisser, ici et là-bas »

Témoignages
Fernando Cardoso, membre fondateur de l’AEP6174 « Agitation, désertion, exile »

Les enjeux politiques aujourd’hui et le rôle des diasporas. Le futur d’un monde métissé
Sonia Fereira, anthropologue, coordinatrice du projet ECOS,
- «Contrecarrrer le silence : penser l’exils et les migrations d’hier et d’aujourd’hui»
- Francis Feeley, sociologue, « Résistances du Vietnam à l’Afghanistan »Questions – débat

Théâtre de Sainte Marie d’en Bas, Très Cloîtres, Grenoble

Pour télécharger le programme complet https://memoria-viva.fr/2021/210914a-equinox-metis-et-conference-internationale/

ODTI

Observatoire des Discriminations et des Territoires Interculturels
Résidence Nordine Hadj Amar
7 place Edmond Arnaud – 38000 Grenoble
Tél. +33 4 76 42 60 45 – fax +33 4 76 01 02 46 – www.odti.fr

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Catalogue de l’exposition Refuser la guerre coloniale

Le catalogue de l'exposition Refuser la guerre coloniale est arrivé ! Comme l'exposition elle-même, l'ouvrage a été réalisé grâce au soutien de la DGACCP. Merci au travail de Victor Pereira pour les textes, d'Adrien Labbe et Elena Vieillard pour la maquette, Filipa Freitas pour la traduction, Angêlo Ferreira de Sousa et Miguel Cardina pour leurs contributions, Ilda Nunes pour son soutien indéfectible et à Fernando Mariano Cardeira pour l'incroyable photographie qui fait la couverture, tirée de l'affiche de l'exposition.

Pour l'instant ce catalogue n'est pas disponible à la vente car il s'insère dans une démarche d'éducation populaire.

Il va être distribué gratuitement aux adhérents de l'association Mémoire vive / Memória viva (une raison de plus pour adhérer), aux différentes institutions françaises et portugaises, et à ceux/celles qui en manifesteront l'intérêt.

Le catalogue de l’exposition «Refuser la guerre coloniale – L’exil parisien des insoumis, réfractaires et déserteurs portugais de 1961 à 1975» qui avait été présentée à la Maison du Portugal (Cité Universitaire de Paris), en avril 2019, vient d’être publié. Un très riche et très bel ouvrage de 100 pages, édité par l’Association Mémoire Vive – Memória Viva, sous la direction de Hugo dos Santos et avec le soutien de la Direction générale des affaires consulaires et des communautés portugaises (DGACCP).

Ce catalogue est constitué d’une vaste iconographie (photos d’archives, affiches, tracts, journaux, revues, bulletins, livres, disques, caricatures), répartie en 8 séquences, selon la même structure générale de l’exposition: le Portugal de Salazar et Caetano; la guerre coloniale: un Vietnam sur trois fronts (Angola, Guinée-Bissau, Mozambique); le salto; le Portugal à Paris; Paris, capitale de l’opposition portugaise; les comités de déserteurs et les réseaux informels; un printemps culturel en exil; le 25 avril 1974 et après? Toutes les images et tous les documents sont légendés en français et en portugais. Le graphisme a été assuré par Adrien Labbe et Elena Vieillard et la photographie de couverture est de Fernando Cardeira.

L’histoire des déserteurs, réfractaires et insoumis des guerres coloniales portugaises semble méconnue et oubliée, d’abord au Portugal, mais encore plus en France. Dans un texte introductif, Hugo dos Santos, concepteur et Commissaire de l’exposition, explique les raisons de ce projet: «L’Association Mémoire Vive a décidé de rendre compte de cette histoire à travers une exposition afin de l’inscrire dans la mémoire collective parisienne. Elle est principalement constituée de documents d’archives qui nous ont été confiés par les acteurs de cette histoire mais aussi par des prêts d’institutions en France et au Portugal. La plupart de ces témoins vivent encore en région parisienne ou sont rentrés chez eux après la fin de la guerre coloniale».

Une guerre coloniale menée par la dictature salazariste, de 1961 à 1975. En effet, dès les premiers mouvements indépendantistes, et notamment après l’attaque de la prison de Luanda le 4 février 1961, Salazar appelle les Portugais à «partir pour l’Angola, rapidement et en force». Le conflit devient alors un gouffre financier (40% du budget de l’État) et humain (plus de 800.000 soldats sont envoyés au front). «Cette guerre coloniale, nous rappelle Hugo dos Santos, prendra très rapidement des airs de Vietnam: guérillas soutenues par les populations locales, massacres perpétrés contre les civils par l’armée régulière et les commandos, utilisation récurrente de napalm et de mines antipersonnel». Selon l’historienne Irène Pimentel, ce conflit aurait provoqué la mort de près de 9.000 soldats, 5.000 civils portugais et plus de 100.000 civils africains. «En réaction, nous dit encore Hugo dos Santos, le pays est peu à peu gagné par un important mouvement de jeunes hommes qui refusent d’être incorporés dans l’armée portugaise ou d’être mobilisés pour les colonies. L’historien Miguel Cardina, qui s’est appuyé sur les archives de l’armée portugaise, a comptabilisé près de 9.000 déserteurs, 20.000 réfractaires, auxquels s’ajoutent plus de 200.000 hommes qui ne se sont jamais présentés à l’appel de leurs régiments entre 1961 et 1974. La plupart d’entre eux se sont exilés en France, le lieu de passage obligé étant presque toujours Paris. Et ce sont souvent des réseaux familiaux ou amicaux, des organisations politiques et caritatives françaises, ou des comités de soutien aux déserteurs portugais basés à Paris qui leurs viennent en aide».

Outre le texte d’introduction en référence ci-dessus, on notera que chacune des 8 sections qui jalonnent l’ouvrage est précédée d’une présentation des événements fort utile de Victor Pereira. Par ailleurs, à la fin du catalogue, en appendice, on trouvera des textes de Angelo Ferreira de Sousa («L’Afrique, là d’où viennent les œillets»), de Hugo dos Santos («Colonial abyssal») et de Miguel Cardina («Le refus de la guerre et l’abîme colonial»).

Enfin, une chronologie et une brève bibliographie complètent le catalogue. Notons également que tous ces textes ont été traduits par Filipa Freitas.

«Au-delà de constituer un support imprimé de l’exposition ‘Refuser la guerre coloniale’, nous dit Ilda Nunes, Présidente de l’Association Mémoire Vive, en avant-propos, ce catalogue est également un objet pédagogique». S’insérant dans une démarche d’éducation populaire, il est pour le moment distribué gratuitement aux adhérents de l’association, aux collectivités, aux bibliothèques et à ceux qui en manifesteront l’intérêt (contact@memoria-viva.fr).

https://lusojornal.com/association-memoire-vive-publication-du-catalogue-refuser-la-guerre-coloniale

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