Notre amie Élise de Lacerda nous a quitté. Personnalité discrète, Élise a travaillé comme Chargée d’études au Ministère de l’éducation nationale. Elle a écrit plusieurs articles très intéressants sur la scolarisation des enfants étrangers, comme celui-ci disponible en ligne.
Élise était la veuve de Daniel de Lacerda, antifasciste, journaliste à Radio France Internationale et pour le journal Sans Frontières, membre fondateur du Centre d’étude et de dynamisation de l’émigration portugaise (CEDEP) et de la revue Latitudes, écrivain et activiste dans la communauté portugaise en France. Élise aidait beaucoup Daniel dans la révision des articles en français de la revue Latitudes.
Après le décès de Daniel, elle avait fait don des archives de son mari à l’association Mémoire Vive /Memória Viva pour alimenter le fonds d’archive déjà existant à La Contemporaine. Elle a participé activement à cette donation en organisant le dépôt, en triant au préalable les cartons d’archives et en nous ouvrant généreusement leurs portes et celle du bureau de Daniel.
L’association Mémoire vive/Memória viva lui rend aujourd’hui hommage et s’associe à la douleur de la famille et de ses amis.
Les obsèques auront lieu mercredi 6 mars 2019 à 11h précises au crématorium du Père Lachaise (métro Gambetta).
C’est avec douleur que j’apprends cette triste nouvelle. J’ai été un grand ami de Élise, de Daniel, de Sara et de Barbara dans les années 1971-1974, époque où j’ai vécu à Paris. Malheureusement, sauf quelques visites postérieures, la vie n’a pas voulu qu’on se revoit sur terre. Mes condoléances pour les familliers et amis.
Ângelo Santana Barreto (Ortigão, António pour les « petites »)
ÉLISE EST LA FEMME DE MON AMI
J’ai connu Élise avant 1974.
En 1972, ou 73, peut-être…
Un petit rappel pour vous dire que c’était le temps d’une certaine clandestinité; le temps, où même pour des banales interventions culturelles, il était conseillé de prendre les précautions nécessaires!
Mon contact avec Elise s’est fait par intermédiaire de son mari, Daniel de Lacerda.
Il, ou elle, cherchaient quelqu’un pour l’enregistrement d’un commentaire sur des diapositives. Un enregistrement pour faire parler des diapo sur le Portugal.
C’est Daniel qui m’a sollicité pour cet enregistrement.
Est ce que les diapo étaient pour Elise, pour les programmes de recherche au sein du Ministère de l’éducation qu’elle présidait pour l’intégration des enfants étrangers au sein de l’éducation nationale ou pour son mari ?
Peut-être pour Daniel et c’était une façon de diversion au cas oú ll viendrait à être inquiété par la police portugaise…
Nous avons fait c’est enregistrement dans un local de l’Université de Jussieu. Je rappelle le lieu parce qu’il y a prescription, ce droit juridique à l’oubli mais que le temps consent que nos mémoires conservent le souvenir…
Après ces rencontres, nous avons gardé un contact plus ou moins régulier…
Plus régulier avec Daniel, surtout pendant les années où nous avons travaillé ensemble à l’ACAP-77, puis à la Revue Latitudes…
Bien entendu que leurs filles: Barbara, Sara et Linda-Maïe, étaient aussi présentes dans nos échanges d’amitié avec Daniel et Elise.
C’est vers elles, maintenant, après la mort de leur père et maintenant leur mère, que va se reporter notre amitié.
Aujourd’hui, le 06/03/2019 au Père Lachaise.
Linda-Maie! Mais oui! Excuse-moi, dans mon message j’ai oublié ton nom à côté de celui de tes soeurs. Tu étais tellement petite au 25 Avril 74. Ma fille Florbela venait de naître le 3 février, et il y a avait une grande confusion dans notre groupe qu’on ne pouvait plus se visiter. Mais je garderai toujours une grande amitié pour tes parents et pour vous trois. Ângelo (António)