En Première Ligne
Festival littéraire
20 – 21 septembre 2014
Ivry-sur-Seine
Voici une petite sélection des évènements importants du festival
Samedi 20 septembre
avec Charles Reeve et Kamel Djaïder.
Un débat présenté par Jean Lemaitre, journaliste et enseignant à l’IHECS-Bruxelles, militant du livre.
40 ans après, l’écrivain Charles Reeve, qui déserta de l’armée coloniale portugaise, et Kamel Djaïder , la « voix du Moyen-Orient » sur RFI, qui couvrit la révolution des OEillets pour « Algérie-Actualités », évoqueront les acteurs et événements, les espoirs et les désillusions comme l’actualité de cette Révolution aux parfums entêtants.
Grândola vila morena ! le roman d’une chanson – 12h-13h
avec Francisco Fanhais et Jean Lemaitre
Ouvrage de référence : Grândola vila morena ! : le roman d’une chanson aux éditions Aden
Un débat présenté par Kamel Djaïder, journaliste, militant du livre.
Le jeudi 25 avril 1974. Minuit vingt minutes et dix-neuf secondes. Une chanson retentit sur les ondes de Radio Renascença. C’est le signal de l’insurrection qui renversera le régime fasciste au Portugal. Depuis, cette chanson, que « Zeca » Afonso composa en hommage au peuple d’une cité qui su incarner la résistance au salazarisme, retentit à Madrid comme à Porto et Athènes, partout où le peuple vient troubler les desseins des puissants…
Francisco Fanhais est l’une des grandes voix de la chanson portugaise, il participa à l’enregistrement de « Grândola » ; Jean Lemaitre est journaliste et l’auteur avec Mercedes Guerreiro de « Grândola vila morena ! : le roman d’une chanson » aux éditions Aden.
le samedi 20 septembre à 17h
Changer de vie, de Pedro Fidalgo et de Nelson Guerreiro. José Mario Branco nous parle de musique, de ses problèmes, de sa génération, de la dictature au Portugal, de la guerre coloniale, de sa prison et exil en France. Sur les pas du chanteur José Afonso, qui fit de la chanson engagée un des mouvements artistiques et culturels du XXe siècle. Francisco Fanhais, l’autre grande voix de la chanson portugaise temoigne dans ce documentaire encore inédit en salles.
L’ immigration et le quartier populaire dans la BD : une écriture de l’intime ? – 18h-19h30
Avec Farid Boudjellal, Kamel Khélif et Pierre Place
Un débat présenté par Naiké Desquesnes, journaliste indépendante, revue Z.
C’est seulement au début des années 1980 que le quotidien des quartiers populaires, des prolos immigrés et français, débarque sur les planches des albums de bande dessinée. Pour la première fois dans l’Hexagone, les lecteurs découvrent la vie des familles partagées entre la France et le bled, les galères de travail, de logement, le racisme, la violence policière. Baru et Boudjellal plutôt que le « beauf » de Cabu et les « bidochons » de Binet. C’est Farid Boudjellal qui dépeint cette vie là, à travers les frasques de la famille Slimani. Un peu plus tard, le bédéiste et peintre Kamel Khélif raconte la mémoire de sa famille ou bien celle des quartiers Nord de Marseille. Les peines et les joies des quartiers populaires : c’est aussi ce que dessine, parfois, et scénarise Pierre Place.
Dimanche 21 septembre
Marche pour l’égalité de 83, quels enseignements pour le présent ? – 13h30-15h
avec Mogniss Abdallah, journaliste, fondateur de l’Agence Im’média, militant ; Saïd Bouamama, sociologue et militant associatif et politique ; Toumi Djaidja, co-fondateur de l’association « SOS Avenir Minguettes », il fut l’un des initiateurs de la Marche.
Un débat présenté par Karim Belabbas, syndicaliste, militant du livre.
L’année dernière, nombre de manifestations, locales et nationales, eurent lieu dans l’Hexagone afin de fêter les trente ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme. Il y eu à boire et à manger, et pour sûr, du bon et du moins bon ; dont les récupérations politicardes attendues, par ceux qui déjà, en 83, oeuvraient d’arrache-pied afin de désamorcer un événement politique sans précédent : l’irruption de la jeunesse des quartiers populaires et de relégation sociale dans la vie politique d’un pays qui les cantonnait à la rubrique des faits divers. Alors, « En première ligne » va s’employer à rendre la Marche à ceux qui l’ont faite et à ceux pour qui ils marchèrent.
Comment je viens?
en métro, ligne 7 – Mairie d’Ivry
à 10 minutes de la place d’Italie
en ReR C – Ivry-sur-seine
à 10 minutes de la place saint
Michel, à 5 minutes de la Bibliothèque
François Mitterrand
en bus – 125, 182 et 323 et 132
station Métro Mairie d’Ivry
en Vélib-station n° 42010
1 rue Robespierre
en voiture, à 5 minutes des portes
d’Ivry ou de Vitry (stationnement
parking de l’Hôtel de ville)
Site Internet :
Ouverture du festival dès 9h30,
avec café et jus de fruits frais !