Souvenirs d’un futur radieux est l’histoire croisée de deux bidonvilles qui se sont construits, à 40 ans d’intervalle, sur un même territoire, hors la ville. A Massy, dans la banlieue sud de Paris, nous habitions un bidonville par temps de croissance, de plein emploi et d’avenir prometteur. C’étaient les années 60. Ils vivent dans un taudis dans un climat de crise, de chômage et d’exclusion. Nous sommes au début des années 2000. Ils viennent de villages où il n’y a pas de travail, où ils n’ont pas de terre. Ils fuient une de ces démocraties libérales où les plus démunis n’ont aucun droit. Nous avions fui une dictature où les grands propriétaires terriens étaient de véritables seigneurs féodaux. Là-bas, d’où nous venions, des gens travaillaient du matin au soir pour un bol de soupe et un bout de pain. Nous venions du Portugal, ils viennent de Roumanie.
Les regards croisés sur ces deux immigrations, traversés par des actualités des Trente Glorieuses et des années 2000, nous interrogent sur notre hospitalité, sur le traitement infligé par la France à ses étrangers, esquissent une mémoire commune des bidonvilles et témoignent que l’immigration est une histoire. L’histoire de gens luttant pour sortir de la misère, et persévérant, malgré les discriminations, dans leur combat pour la reconnaissance.
Durée : 78mn, production : Zeugma films, 2014
Prix de la compétition internationale : Escales documentaires – La Rochelle
Prix Mario Ruspoli : Festival international Jean Rouch – Paris
Prix du jury, Prix du jury lycéen : Festival A nous de voir – Oullins
Mention du jury : Rendez-vous de l’histoire – Blois
Sélection Expériences du regard : Etats généraux du documentaire – Lussas
Filomena Silvano (Faculté de Sciences Sociales de Lisbonne / CRIA)
Résumé : Cette communication présente quelques résultats d’une ethnographie réalisée au Brésil avec trois familles portugaises dont le parcours de vie transnationale est passé par le Portugal, le Mozambique et le Brésil. Dans leurs constructions identitaires les membres des familles convoquent, de façons plus ou moins explicites, l’idée de «diaspora portugaise», qui apparaît comme une construction culturelle de compromis, qui leur permet de dépasser quelques-unes des ruptures spatiales, sociales, culturelles et émotionnelles présentes dans leurs histoires de vie.
« Construction et identification d’une filière migratoire entre le Portugal et le Brésil au tournant du XXe siècle »
Résumé : La fin du XIX au Brésil est un tournant historique dans le domaine économique et migratoire. L’économie de plantation abandonne le régime esclavagiste et adopte le salariat. Grâce à une ambitieuse politique migratoire, une main-d’œuvre étrangère est mobilisée pour travailler dans les plantations de café de l’intérieur de l’Etat de São Paulo, tandis que les progrès techniques dans les transports terrestre et maritime facilitent la circulation de la production et font exploser la demande internationale. Le système caféier stimule alors une croissance urbaine inédite, comme à São Paulo et à Rio de Janeiro, où les bases de l’industrialisation sont jetées.
Dans cette présentation, nous nous intéresserons aux conséquences de ces changements économiques, démographiques et géographiques sur le flux migratoire portugais au Brésil, pour envisager comment se redéfinit la place de l’immigration portugaise dans la société brésilienne. Nous insisterons sur la façon dont s’organise la filière migratoire, des plantations de café du plateau de São Paulo aux faubourgs de Rio de Janeiro et de São Paulo ; de l’agriculture à l’industrie et au commerce urbain.
Informations pratiques :
14h-17h
Salle 870
URMIS
Bât. Olympe de Gouges,
8 Place Paul Ricœur
75013 Paris
L’Association Mémoire Vive/Memória Viva vous invite à participer à un « Hommage aux déserteurs », le 24 et 25 avril prochain.
Veuillez trouver ci-joint quelques éclaircissements sur la thématique ainsi que le programme détaillé. Veuillez noter que le repas du 25 est soumis à réservation à l’adresse reservationsmv@gmail.com.
Rendre hommage aux déserteurs
De 1961 à 1975, le Portugal colonial de l’Estado Novo mena une guerre sanglante en Guinée Bissau, en Angola et au Mozambique, pays cherchant alors à accéder à leur indépendance. Refusant d’aller faire la guerre,100 000 insoumis, réfractaires au service militaire et déserteurs fuirent le Portugal et les différents théâtres d’opération. C’est une des plus grandes vagues connues de désertion.
Si beaucoup d’entre eux se sont retrouvés en France, alimentant le besoin en main d’oeuvre des « trentes glorieuses », d’autres se sont installés au Luxembourg, en Suède, aux Pays-Bas, au Danemark, au Royaume-Uni… Si la plupart ont été appuyés par des réseaux familiaux ou amicaux, des organisations – formelles ou informelles – et des « comités de soutien aux déserteurs » tentaient de leur venir en aide, voire d’exhorter à la désertion.
Après le coup d’état du 25 avril 1974, qui mit fin à la dictature de l’Estado Novo, un grand nombre de déserteurs, politiquement très actifs, sont rentrés au Portugal. Ils ont été des acteurs importants du bouillonement révolutionnaire du PREC.
Rien ou peu a été écrit sur les déserteurs des guerres coloniales portugaises. Il est temps de leur rendre hommage et d’écrire leur(s) histoire(s).
PROGRAMME
Vendredi 24 avril
Cinéma La Clef
34, rue Daubenton, métro Censier Daubenton
20H : Projection du film « Changer de vie, la vie et l’oeuvre de José Mário Branco » de Pedro Fidalgo et Nelson Guerreiro 116´
Engagé depuis ses plus jeunes années contre la dictature de Salazar, José Mário Branco connaît, à 20 ans, la torture et la prison. En 1963, fuyant la guerre coloniale et la police politique, il prend le chemin de l’exil et arrive en France (lire la suite).
Pays de longue tradition universitaire, le Portugal, en sortant de la dictature salazariste, a pu retrouver, redévelopper, voire ré-inventer les pratiques démocratiques dans de nombreux domaines, y compris ses universités. De nouvelles universités sont mêmes créées et cette démocratie universitaire re-naissante reconnaît leur place aux acteurs, aux mouvements étudiants au-delà des contestations à nouveau permises. Quelles différences notables avec l’évolution d’autres pays, sortant (ou pas) de dictature ? Quel est le rôle joué par les migrations étudiantes et échanges universitaires ? La conférence-débat, s’inscrivant dans la série des « ateliers Condorcet » de la Cité des mémoires étudiantes, sera présentée par Maria Fernanda Rollo, directrice de l’Institut d’Histoire Contemporaine de la Nouvelle Université de Lisbonne, et Giulia Strippoli, chercheuse spécialisée sur les engagements étudiants dansla même université. Le débat sera notamment animé par Jean-Philippe Legois, président de la Cité des mémoires étudiantes, et Yves Léonard, enseignant et membre du Centre d’Histoire de Sciences Po -Paris. La conférence-débat sera introduite par la projection du court métrage (10′) Portugal 2 de Pierre Gerson et Alain Corbineau (musique : Luis Cilia), réalisé en 1969 par le service d’information cinématographique de l’UNEF. Elle sera précédée, pour celles et ceux qui le souhaitent d’une visite guidée de la « Galerie des dons » du Musée national de l’histoire de l’immigration (limitée à une trentaine de personnes, avec une participation aux frais de 5 Euros) et sera suivi d’un pot, de 17h30 à 18h30.
La participation à la conférence-débat est gratuite dans la limite des places disponibles.
Lieux : Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 / Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France / Maison du Portugal (Cité internationale universitaire de Paris)
Organisateurs : Georges Da Costa, Université de Caen Basse-Normandie ; Catherine Dumas, Agnès Levécot, Catarina Pereira et Ana Rocha, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3EA 3421 – Centre de Recherches sur les Pays Lusophones (CREPAL)
Présentation : Lorsqu’il quitte le Portugal pour les Etats-Unis en 1935, José Rodrigues Miguéis (1901-1980) est un écrivain prometteur et un journaliste et militant politique reconnu, ancien membre du groupe Seara Nova, maintenant proche des communistes. A New-York, il poursuit ses activités militantes durant une dizaine d’années puis, après une grave maladie et une tentative infructueuse de retour définitif au Portugal, il finit par se consacrer pleinement à l’écriture. La majeure partie de son œuvre ne sera publiée en volume qu’à partir de 1958, à près de soixante ans, si bien que l’écrivain exilé se retrouve en décalage avec le Portugal (ses lecteurs, la société et la dictature en vigueur), mais aussi avec la vision du monde ayant présidé à l’écriture d’une grande partie de ses écrits inédits. C’est dans le cadre de ce parcours biobibliographique particulier que les communicants s’intéresseront à l’œuvre fictionnelle et non fictionnelle migueisienne. Les axes suivants, non exclusifs, nous semblent pertinents : la question des genres littéraires, la dimension référentielle (autobiographique et historique), le journaliste militant et l’écrivain, la question de l’exil, réception et diffusion de l’œuvre au Portugal et à l’étranger, les inédits (correspondance, textes journalistiques, iconographie, fictions), la biographie (encore incomplète) de l’écrivain. Alors que son œuvre est de plus en plus étudiée, ce premier colloque consacré à José Rodrigues Miguéis en France sera l’occasion de mieux faire connaître cette grande figure méconnue de l’histoire culturelle portugaise du XXe siècle.
Voici le programme du colloque international « Les échos internationaux de la Révolution des Oeillets » qui se tiendra à Paris, les 24 et 24 octobre, à la fondation Calouste Gulbenkian (39, rue de La Tour Maubourg, Paris 7e).
Org. : Maria-Benedita Basto, Yves léonard, Caroline moine, Victor pereira
Jeudi 23 octobre 2014
9h00-9h30 Ouverture du colloque
João Caraça, Directeur de la Fondation Calouste Gulbenkian-Délégation en France et Victor Pereira (Univ. de Pau/ITEM)
9h30 -11h00 Les gauches en France face aux événements portugais
Présidence : Laurent Jalabert (Univ. de Pau/ITEM)
– Christophe Batardy (Univ. de Nantes), « La gauche française malade du Portugal » (La Croix, 15 août 1975)
– Fadi Kassem (Sciences Po Paris), « La Révolution est en marche ! » : les socialistes français face à la Révolution des Œillets.
– Ricardo Noronha (Univ. Nouvelle de Lisbonne/IHC), Letters from ‘Glaucos’: the Portuguese Revolution in Guy Debord’s correspondence
11h00-11h15 Pause
11h15-12h30 Syndicats politiques et immigration portugaise en Europe
Présidence : Victor Pereira (Univ. de Pau/ITEM)
– Marie-Christine Volovitch-Tavares (CERMI), La CGT et la CFDT et le mouvement syndical portugais aux lendemains de la Révolution des Œillets
– Thierry Hinger (Univ. de Luxembourg), La Révolution des Œillets, le mouvement ouvrier et l’extrême gauche portugaise au Luxembourg
12h30-14h00 Pause déjeuner
14h00-15h30 La révolution des Œillets et les enjeux de la guerre froide
Présidence : Mario Del Pero (Sciences Po Paris)
– Yves Léonard (Sciences Po Paris), La diplomatie française et le 25 avril 1974
– Thomas Weißmann (Univ. Technique de Chemnitz), La République démocratique allemande et la Révolution des Œillets.
– Caroline Moine (Univ. Versailles St-Quentin/CHCSC), Un modèle pour les luttes de solidarité internationale? La Révolution des Œillets vue par les militants des droits de l’homme en RFA.
15h30-15h45 Pause
15h45-17h45 Des passeurs entre le Portugal et le monde : témoignages
Modération : Yves Léonard (Sciences Po Paris) / Hugo Moreno, revue SIN PERMISSO / Antoine Blanca, ancien Ambassadeur de France
Vendredi 24 octobre 2014
10h30-12h00 Circulations et mobilisations internationales
– Victor Pereira (Univ. de Pau/ITEM), » Portugal, tout prend un goût de liberté ». Le Portugal révolutionnaire et la construction d’une destination touristique »
– Manus McGrogan (Univ. de Portsmouth), Rendez-vous avec une révolution: les voyages, rencontres et échanges de radicaux britanniques au Portugal (1974-1975)
– João Baía (Univ. Nouvelle de Lisbonne/IHC), Apoio internacional e aprendizagem mútua numa Operação SAAL (Serviço de Apoio Ambulatório Local)
– Mickaël Robert-Gonçalves & Raquel Schefer (Univ. Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Faire tomber les barrières: le cinéma au coeur des “circulations révolutionnaires”
– Ana Balona de Oliveira (Univ. Nouvelle de Lisbonne, Univ. de Londres, Courtauld Institute), ‘The scenes we have seen’: Echoes of Revolution in Artistic Practice
– Maria-Benedita Basto (Univ. Paris-Sorbonne/CRIMIC), Le trou de mémoire des archives: ces échos filmiques que le Portugal ne veut pas (re)garder (à partir de Outro país de Sergio Tréfaut)
15h30-15h45 Pause
15h45-17h45 Deux regards de photographes témoins du 25 avril 1974
Discussion autour des photographies de Gérard Bloncourt, en sa présence, et de Alécio de Andrade.
18h00 Clôture du colloque
Informations pratiques:
39, Fondation Calouste Gulbenkian , 75007- Paris Accès : Invalides ou Varenne (métro ligne 13), La Tour Maubourg (métro ligne 8), RER C (Invalides), bus 28
Organisateurs : Maria-Benedita basto, Yves léonard, Caroline moine, Victor pereira Université Paris Sorbonne /CRIMIC (EA 2561) Sciences Po Paris Université Versailles St-Quentin/CHCSC Université de Pau/ITEM (EA 3002)
Voici une petite sélection des évènements importants du festival
Samedi 20 septembre
Tous les oeillets fânent-ils ? 11h-12h
avec Charles Reeve et Kamel Djaïder.
Un débat présenté par Jean Lemaitre, journaliste et enseignant à l’IHECS-Bruxelles, militant du livre.
40 ans après, l’écrivain Charles Reeve, qui déserta de l’armée coloniale portugaise, et Kamel Djaïder , la « voix du Moyen-Orient » sur RFI, qui couvrit la révolution des OEillets pour « Algérie-Actualités », évoqueront les acteurs et événements, les espoirs et les désillusions comme l’actualité de cette Révolution aux parfums entêtants.
Grândola vila morena ! le roman d’une chanson – 12h-13h
avec Francisco Fanhais et Jean Lemaitre
Ouvrage de référence : Grândola vila morena ! : le roman d’une chanson aux éditions Aden
Un débat présenté par Kamel Djaïder, journaliste, militant du livre.
Le jeudi 25 avril 1974. Minuit vingt minutes et dix-neuf secondes. Une chanson retentit sur les ondes de Radio Renascença. C’est le signal de l’insurrection qui renversera le régime fasciste au Portugal. Depuis, cette chanson, que « Zeca » Afonso composa en hommage au peuple d’une cité qui su incarner la résistance au salazarisme, retentit à Madrid comme à Porto et Athènes, partout où le peuple vient troubler les desseins des puissants…
Francisco Fanhais est l’une des grandes voix de la chanson portugaise, il participa à l’enregistrement de « Grândola » ; Jean Lemaitre est journaliste et l’auteur avec Mercedes Guerreiro de « Grândola vila morena ! : le roman d’une chanson » aux éditions Aden.
le samedi 20 septembre à 17h
Changer de vie, de Pedro Fidalgo et de Nelson Guerreiro. José Mario Branco nous parle de musique, de ses problèmes, de sa génération, de la dictature au Portugal, de la guerre coloniale, de sa prison et exil en France. Sur les pas du chanteur José Afonso, qui fit de la chanson engagée un des mouvements artistiques et culturels du XXe siècle. Francisco Fanhais, l’autre grande voix de la chanson portugaise temoigne dans ce documentaire encore inédit en salles.
L’ immigration et le quartier populaire dans la BD : une écriture de l’intime ? – 18h-19h30
Avec Farid Boudjellal, Kamel Khélif et Pierre Place
Un débat présenté par Naiké Desquesnes, journaliste indépendante, revue Z.
C’est seulement au début des années 1980 que le quotidien des quartiers populaires, des prolos immigrés et français, débarque sur les planches des albums de bande dessinée. Pour la première fois dans l’Hexagone, les lecteurs découvrent la vie des familles partagées entre la France et le bled, les galères de travail, de logement, le racisme, la violence policière. Baru et Boudjellal plutôt que le « beauf » de Cabu et les « bidochons » de Binet. C’est Farid Boudjellal qui dépeint cette vie là, à travers les frasques de la famille Slimani. Un peu plus tard, le bédéiste et peintre Kamel Khélif raconte la mémoire de sa famille ou bien celle des quartiers Nord de Marseille. Les peines et les joies des quartiers populaires : c’est aussi ce que dessine, parfois, et scénarise Pierre Place.
Dimanche 21 septembre
Marche pour l’égalité de 83, quels enseignements pour le présent ? – 13h30-15h
avec Mogniss Abdallah, journaliste, fondateur de l’Agence Im’média, militant ; Saïd Bouamama, sociologue et militant associatif et politique ; Toumi Djaidja, co-fondateur de l’association « SOS Avenir Minguettes », il fut l’un des initiateurs de la Marche.
Un débat présenté par Karim Belabbas, syndicaliste, militant du livre.
L’année dernière, nombre de manifestations, locales et nationales, eurent lieu dans l’Hexagone afin de fêter les trente ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme. Il y eu à boire et à manger, et pour sûr, du bon et du moins bon ; dont les récupérations politicardes attendues, par ceux qui déjà, en 83, oeuvraient d’arrache-pied afin de désamorcer un événement politique sans précédent : l’irruption de la jeunesse des quartiers populaires et de relégation sociale dans la vie politique d’un pays qui les cantonnait à la rubrique des faits divers. Alors, « En première ligne » va s’employer à rendre la Marche à ceux qui l’ont faite et à ceux pour qui ils marchèrent.
L’historien Victor Pereira présentera son livre « A ditadura de Salazar e a Emigração. O Estado português e os portugueses em França (1957-1974) », publié par Temas & Debates, le mardi 27 mai, à 18h30, au consulat général du Portugal à Paris, rue Georges Berger, dans le 17e (métro Monceau). Le livre sera présenté par l’historienne Marie-Christine Volovitch-Tavares, membre de l’association Mémoire Vive.
Projection de «Capitaines d’Avril» de Maria de Medeiros à 20H30, dans le cadre du Festival des Oeillets organisé par l’APAPF. Cinéma Les Lumières, 49 rue Maurice Thorez, à Nanterre (92) Plus de détails sur le festival : http://festivaldesoeillets.wordpress.com/
Troisième volet des manifestations commémorant le 40e anniversaire de la Révolution des Œillets au Portugal, le souvenir du bidonville portugais de Massy et l’hommage à Laurete Da Fonseca : projection à Cinémassy du film de José Vieira, La Photo déchirée, vendredi 2 mai à 20h.
José Vieira a vécu 5 ans avec ses parents dans une des « baraques ». Dans ce film, il retrace l’immigration portugaise, la vie au bidonville, le combat de Laurete et des autres…
La projection sera suivie d’un débat avec le cinéaste, Brigitte Da Graça (auteure d’un mémoire sur le bidonville portugais de Massy), Marie-Christine Volovitich-Tavarès (historienne spécialiste de l’immigration portugais) et Carlos Da Fonseca.