Colloque « Les échos internationaux de la Révolution des Oeillets », 23-24 octobre 2014

 

Voici le programme du colloque international « Les échos internationaux de la Révolution des Oeillets » qui se tiendra à Paris, les 24 et 24 octobre, à la fondation Calouste Gulbenkian (39, rue de La Tour Maubourg, Paris 7e).

Org. : Maria-Benedita Basto, Yves léonard, Caroline moine, Victor pereira

Jeudi 23 octobre 2014

 

9h00-9h30    Ouverture du colloque

João Caraça, Directeur de la Fondation Calouste Gulbenkian-Délégation en France et Victor Pereira (Univ. de Pau/ITEM)

  • 9h30 -11h00  Les gauches en France face aux événements portugais

Présidence : Laurent Jalabert (Univ. de Pau/ITEM)

– Christophe Batardy (Univ. de Nantes), « La gauche française malade du Portugal » (La Croix, 15 août 1975)

– Fadi Kassem (Sciences Po Paris), « La Révolution est en marche ! » : les socialistes français face à la Révolution des Œillets.

– Ricardo Noronha (Univ. Nouvelle de Lisbonne/IHC), Letters from ‘Glaucos’: the Portuguese Revolution in Guy Debord’s correspondence

  • 11h00-11h15             Pause
  • 11h15-12h30            Syndicats politiques et immigration portugaise en Europe

Présidence : Victor Pereira (Univ. de Pau/ITEM)

– Marie-Christine Volovitch-Tavares (CERMI), La CGT et la CFDT et le mouvement syndical portugais aux lendemains de la Révolution des Œillets

– Thierry Hinger (Univ. de Luxembourg), La Révolution des Œillets, le mouvement ouvrier et l’extrême gauche portugaise au Luxembourg

  • 12h30-14h00            Pause déjeuner 
  • 14h00-15h30            La révolution des Œillets et les enjeux de la guerre froide

 Présidence : Mario Del Pero (Sciences Po Paris)

 – Yves Léonard (Sciences Po Paris), La diplomatie française et le 25 avril 1974

– Thomas Weißmann (Univ. Technique de Chemnitz), La République démocratique allemande et la Révolution des Œillets.

– Caroline Moine (Univ. Versailles St-Quentin/CHCSC), Un modèle pour les luttes de solidarité internationale? La Révolution des Œillets vue par les militants des droits de l’homme en RFA.

  •  15h30-15h45                  Pause
  • 15h45-17h45        Des passeurs entre le Portugal et le monde : témoignages

 Modération : Yves Léonard (Sciences Po Paris) / Hugo Moreno, revue SIN PERMISSO / Antoine Blanca, ancien Ambassadeur de France 

Vendredi 24 octobre 2014

  •  10h30-12h00         Circulations et mobilisations internationales

Présidence : Maria-Benedita Basto (Univ. Paris-Sorbonne/CRIMIC)

– Victor Pereira (Univ. de Pau/ITEM),  » Portugal, tout prend un goût de liberté ». Le Portugal révolutionnaire et la construction d’une destination touristique »

– Manus McGrogan (Univ. de Portsmouth), Rendez-vous avec une révolution: les voyages, rencontres et échanges de radicaux britanniques au Portugal (1974-1975)

– João Baía (Univ. Nouvelle de Lisbonne/IHC), Apoio internacional e aprendizagem mútua numa Operação SAAL (Serviço de Apoio Ambulatório Local)

  • 12h30-14h00         Pause déjeuner
  •  14h00-15h30        Circulations artistiques

Présidence : Nancy Berthier (Univ. Paris-Sorbonne/CRIMIC)

– Mickaël Robert-Gonçalves & Raquel Schefer (Univ. Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Faire tomber les barrières: le cinéma au coeur des “circulations révolutionnaires”

– Ana Balona de Oliveira (Univ. Nouvelle de Lisbonne, Univ. de Londres, Courtauld Institute), ‘The scenes we have seen’: Echoes of Revolution in Artistic Practice

– Maria-Benedita Basto (Univ. Paris-Sorbonne/CRIMIC), Le trou de mémoire des archives: ces échos filmiques que le Portugal ne veut pas (re)garder (à partir de Outro país de Sergio Tréfaut)

  • 15h30-15h45                  Pause

15h45-17h45            Deux regards de photographes témoins du 25 avril 1974

Modération : Didier Aubert (Univ. Sorbonne Nouvelle-Paris 3/THALIM)

Discussion autour des photographies de Gérard Bloncourt, en sa présence, et de Alécio de Andrade.

  • 18h00                    Clôture du colloque

 

Informations pratiques:

39, Fondation Calouste Gulbenkian , 75007- Paris Accès : Invalides ou Varenne (métro ligne 13), La Tour Maubourg (métro ligne 8), RER C (Invalides), bus 28

Organisateurs : Maria-Benedita basto, Yves léonard, Caroline moine, Victor pereira Université Paris Sorbonne /CRIMIC (EA 2561) Sciences Po Paris Université Versailles St-Quentin/CHCSC Université de Pau/ITEM (EA 3002)

 Colloque “Les échos internationaux de la Révolution des œillets”, Paris, Fondation Gulbenkian, 23 et 24 octobre 2014.
Colloque “Les échos internationaux de la Révolution des œillets”, Paris, Fondation Gulbenkian, 23 et 24 octobre 2014.

Festival littéraire – En première ligne

En Première Ligne

Festival littéraire

20 – 21 septembre 2014

Ivry-sur-Seine

Voici une petite sélection des évènements importants du festival

Samedi 20 septembre

Tous les oeillets fânent-ils ? 11h-12h

avec Charles Reeve et Kamel Djaïder.

Un débat présenté par Jean Lemaitre, journaliste et enseignant à l’IHECS-Bruxelles, militant du livre.

40 ans après, l’écrivain Charles Reeve, qui déserta de l’armée coloniale portugaise, et Kamel Djaïder , la « voix du Moyen-Orient » sur RFI, qui couvrit la révolution des OEillets pour « Algérie-Actualités », évoqueront les acteurs et événements, les espoirs et les désillusions comme l’actualité de cette Révolution aux parfums entêtants.

Grândola vila morena ! le roman d’une chanson – 12h-13h

avec Francisco Fanhais et Jean Lemaitre

Ouvrage de référence : Grândola vila morena ! : le roman d’une chanson aux éditions Aden

Un débat présenté par Kamel Djaïder, journaliste, militant du livre.

Le jeudi 25 avril 1974. Minuit vingt minutes et dix-neuf secondes. Une chanson retentit sur les ondes de Radio Renascença. C’est le signal de l’insurrection qui renversera le régime fasciste au Portugal. Depuis, cette chanson, que « Zeca » Afonso composa en hommage au peuple d’une cité qui su incarner la résistance au salazarisme, retentit à Madrid comme à Porto et Athènes, partout où le peuple vient troubler les desseins des puissants…

Francisco Fanhais est l’une des grandes voix de la chanson portugaise, il participa à l’enregistrement de « Grândola » ; Jean Lemaitre est journaliste et l’auteur avec Mercedes Guerreiro de « Grândola vila morena ! : le roman d’une chanson » aux éditions Aden.

 le samedi 20 septembre à 17h

Changer de vie, de Pedro Fidalgo et de Nelson Guerreiro. José Mario Branco nous parle de musique, de ses problèmes, de sa génération, de la dictature au Portugal, de la guerre coloniale, de sa prison et exil en France. Sur les pas du chanteur José Afonso, qui fit de la chanson engagée un des mouvements artistiques et culturels du XXsiècle. Francisco Fanhais, l’autre grande voix de la chanson portugaise temoigne dans ce documentaire encore inédit en salles.

L’ immigration et le quartier populaire dans la BD : une écriture de l’intime ? – 18h-19h30

Avec Farid Boudjellal, Kamel Khélif et Pierre Place

Un débat présenté par Naiké Desquesnes, journaliste indépendante, revue Z.

C’est seulement au début des années 1980 que le quotidien des quartiers populaires, des prolos immigrés et français, débarque sur les planches des albums de bande dessinée. Pour la première fois dans l’Hexagone, les lecteurs découvrent la vie des familles partagées entre la France et le bled, les galères de travail, de logement, le racisme, la violence policière. Baru et Boudjellal plutôt que le « beauf » de Cabu et les « bidochons » de Binet. C’est Farid Boudjellal qui dépeint cette vie là, à travers les frasques de la famille Slimani. Un peu plus tard, le bédéiste et peintre Kamel Khélif raconte la mémoire de sa famille ou bien celle des quartiers Nord de Marseille. Les peines et les joies des quartiers populaires : c’est aussi ce que dessine, parfois, et scénarise Pierre Place.

Dimanche 21 septembre

Marche pour l’égalité de 83, quels enseignements pour le présent ? – 13h30-15h 

avec Mogniss Abdallah, journaliste, fondateur de l’Agence Im’média, militant ; Saïd Bouamama, sociologue et militant associatif et politique ; Toumi Djaidja, co-fondateur de l’association « SOS Avenir Minguettes », il fut l’un des initiateurs de la Marche.

Un débat présenté par Karim Belabbas, syndicaliste, militant du livre.

L’année dernière, nombre de manifestations, locales et nationales, eurent lieu dans l’Hexagone afin de fêter les trente ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme. Il y eu à boire et à manger, et pour sûr, du bon et du moins bon ; dont les récupérations politicardes attendues, par ceux qui déjà, en 83, oeuvraient d’arrache-pied afin de désamorcer un événement politique sans précédent : l’irruption de la jeunesse des quartiers populaires et de relégation sociale dans la vie politique d’un pays qui les cantonnait à la rubrique des faits divers. Alors, « En première ligne » va s’employer à rendre la Marche à ceux qui l’ont faite et à ceux pour qui ils marchèrent.

Comment je viens?

en métro, ligne 7 – Mairie d’Ivry

à 10 minutes de la place d’Italie

en ReR C – Ivry-sur-seine

à 10 minutes de la place saint

Michel, à 5 minutes de la Bibliothèque

François Mitterrand

en bus – 125, 182 et 323 et 132

station Métro Mairie d’Ivry

en Vélib-station n° 42010

1 rue Robespierre

en voiture, à 5 minutes des portes

d’Ivry ou de Vitry (stationnement

parking de l’Hôtel de ville)

Site Internet :

enpremiereligne.sitew.fr

Ouverture du festival dès 9h30,

avec café et jus de fruits frais !

Archives : 25 périodiques portugais disponibles en version numérisée dans Odysséo

 

Actuellement 25 journaux portugais numérisés sont disponibles dans Odysséo soit environ 170 numéros. La majorité de ces périodiques est issue du fonds Vasco Martins, militant associatif et antifasciste arrivé en France au début des années 1960 et membre de l’association Mémoire Vive.

 

Tous les détails de ces archives http://odysseo.generiques.org/actualits/p1156/les-priodiques-portugais-dans-odysso

Mardi 27 Mai – Présentation du livre « A ditadura de Salazar e a Emigração » au consulat général du Portugal à Paris

L’historien Victor Pereira présentera son livre « A ditadura de Salazar e a Emigração. O Estado português e os portugueses em França (1957-1974) », publié par Temas & Debates, le mardi 27 mai, à 18h30, au consulat général du Portugal à Paris, rue Georges Berger, dans le 17e (métro Monceau). Le livre sera présenté par l’historienne Marie-Christine Volovitch-Tavares, membre de l’association Mémoire Vive.

Projection à Cinémassy du film de José Vieira, La Photo déchirée, vendredi 2 mai à 20h

TrPDVD_000oisième volet des manifestations commémorant le 40e anniversaire de la Révolution des Œillets au Portugal, le souvenir du bidonville portugais de Massy et l’hommage à Laurete Da Fonseca : projection à Cinémassy du film de José Vieira, La Photo déchirée, vendredi 2 mai à 20h.

José Vieira a vécu 5 ans avec ses parents dans une des « baraques ». Dans ce film, il retrace l’immigration portugaise, la vie au bidonville, le combat de Laurete et des autres…

La projection sera suivie d’un débat avec le cinéaste, Brigitte Da Graça (auteure d’un mémoire sur le bidonville portugais de Massy), Marie-Christine Volovitich-Tavarès (historienne spécialiste de l’immigration portugais) et Carlos Da Fonseca.

http://www.culturopoing.com/cinema/Jose+Vieira+La+Photo+dechiree+-310

 

 

Jusqu’au 30 avril 2014 – Les peintures murales du 25 avril par Manuel Madeira exposées à Montpellier

Les peintures murales du 25 avril par Manuel Madeira, 40 ans de la Révolution des œillets au Portugal

Avec la Révolution des oeillets et la conquête de la liberté, l’espace public devient un immense lieu de communication. Les murs des cilles et des villages se couvrent de peintures murales, de graffitis et d’affiches. Une formidable iconographie se développe au cours des années qui suivirent le 25 avril 1974 et témoigne des luttes politiques intenses qui se jouèrent alors. Par rapport à l’affiche, la peinture murale et le graffiti avaient l’avantage de l’immédiateté du message à transmettre. Si la “chanson est une arme”, le peinture murale le devint également et les mouvements sociaux et politiques pour tenter de convaincre les portgais des différentes propositions en jeu.

Manuel Madeira, exilé en France, entreprit le même voyage que tant d’autres exilés, émigrés et étrangers pour qui le coup d’Etat de 1974, l’effervescence politique et l’ébullition créative que vivait alors el pays représentaient un formidable espoir. Il partit au Portugal. Ce qu’il nous livre ici, c’est le regard de son premier voyage de retour au pays natal, à ravers une quarantaine d’images choisies parmi les centaines de photos qu’il a prises à l’époque. La plupart d’entre elles relatent la campagne électorale des premières élections législatives de l’après Estado Novo, qui eurent lieu en 1976, soit deux ans après le coup d’Etat. Quelques données, également réunis par l’auteur, sur la fin du colonialisme portugais, le 25 avril 1974 et l’é/immigration, notamment en France, complètent son regard sur cette période de l’histoire du Portugal.

Casa Amadis – Espace Bibliothèque
117 rue des Etats Généraux (1° étage)
(Place de la Révolution Française, Richter)
Tram : Rives du Lez (lignes 1, 3, 4, à 5m de la Gare)
Montpellier

  • Du lundi au samedi de 16h à 18h

    Jusqu’au 30 avril

  • Une exposition de l’association Memória Viva / Mémoire Vive (Paris)

    PhotoExpoMontpellierManuelMadeira-Crédit CasaAmadis
    Exposition – Crédits photos Casa Amadis

    Poésie entre deux rivesPoesia entre duas margens

    L’association Mémoire Vive/Memória Viva est fière de vous présenter sa nouvelle rubrique qui interviendra tous les 15 jours dans la partie « Expression libre » du menu : « Poésie entre deux rives/Poesia entre duas margens ». Elle est animée par Dominique Stoenesco.

    Immigrés économiques ou exilés politiques, les poètes portugais de France expriment, qu’ils soient populaires ou érudits, les sentiments et les messages propres de tous ceux qui vivent entre deux rives, entre deux mémoires. Leur voix poétique est l’écho des drames et des espérances de milliers d’hommes et de femmes partis à la recherche d’un avenir meilleur. Publiée initialement dans d’éphémères bulletins ou journaux associatifs, puis diffusée à travers les radios libres ou les radios locales, grâce au dur travail de quelques francs-tireurs agissant hors des circuits politiques et intellectuels reconnus, l’expression poétique portugaise en France tente de gagner une nouvelle “visibilité”. Dans la présente rubrique, tous les 15 jours environ, nous présenterons un de ces poètes, à travers une brève notice biographique et quelques poèmes.

    Le premier article met en lumière la poésie d’António Topa.

    9, 11 et 16 Mars 2014 – Projections de films dans le cadre du colloque Révolution et cinéma – Paris

    PROJECTIONS SPÉCIALES
    A LA MAISON DU PORTUGAL
    9, 11 et 16 mars 2014

    Dans le cadre du colloque Révolution et cinéma : l’exemple portugais, trois séances spéciales, ouvertes à tous, sont organisées à la Maison du Portugal – André de Gouveia (Cité internationale universitaire de Paris, 7 P Boulevard Jourdan, Paris 14ème) :

    Séance 1 – dimanche 9 mars, 17h

    La nuit du coup d’État, Ginette Lavigne, 2001, 57´
    En présence de Ginette Lavigne,
    Otelo Saraiva de Carvalho et Jacques Lemière.

    Séance 2 – mardi 11 mars, 20h

    Linha Vermelha (Ligne rouge), José Filipe Costa, 2011, 81´
    En présence de José Filipe Costa.

    Séance 3 – dimanche 16 mars, 17h

    Mal (Le Mal), Alberto Seixas Santos, 82´ (sous réserve).

    10-12 Mars 2014 – Colloque international « Révolution et cinéma : l’exemple portugais » – Paris

    À l’occasion du quarantième anniversaire de la révolution des œillets, ces trois jours de colloque international envisage de revenir sur la représentation cinématographique de cet événement politique, de 1974 jusqu’à aujourd’hui.
    Pour Paul Ricoeur, « repenser doit être une forme d’annuler la distance temporelle ». Repenser la révolution ce serait alors la rendre présente, vivante, rapprochant le présent et le passé, interrogeant aussi les effets du passage du temps sur les images, les récits et le cinéma lui-même, comme dispositif historique.
    Au moment d’une crise économique et politique profonde au Portugal qui met en cause les fondements mêmes de la démocratie d’Avril, travailler cet héritage, c’est peut-être faire du présent la force inaugurale d’une autre histoire à venir.
    Prenant le cinéma de la révolution comme un point nodal et un tournant historique majeur, quels liens, autres que référentiels et chronologiques, unissent le cinéma portugais d’avant la révolution et celui d’après la révolution ? Autrement dit, comment cette idée de « révolution » traverse, irrigue, éclaire le cinéma portugais ?

    Programme

    Lundi 10 mars 2014
    INHA, salle G. Vasari, 1er étage

    9h Accueil des participants

    9h30 Introduction

    Laurent Creton (président de l’IRCAV – Univ. Paris 3)
    Benjamin Léon, Mickaël Robert-Gonçalves & Raquel Schefer (organisateurs du colloque, IRCAV – Univ. Paris 3)

    10h Intervention inaugurale

    José Moure (professeur, Univ. Paris 1)

    10h45 Pause

    11h-12h30 Session 1 – Le cinéma portugais en question

    Modérateur : Olivier Hadouchi (programmateur, historien du cinéma)

    André Rui Graça (doctorant, Univ. College London) & Sandra Dias Guerreiro (doctorante, Univ. de Coimbra) – Between politics and aesthetics: the case of post-revolutionary Portuguese cinema.
    Ana Vera (doctorante, Univ. Lumière Lyon 2) – L’imaginaire national dans le cinéma portugais de la Révolution : questionnement et désillusion.
    Renato Guimarães (docteur en Arts, chercheur associé à Univ. Paris 1/ CNRS UMR 8218) – “La place est au peuple” : Glauber Rocha, la question rhétorique ou l’inversion asymétrique.

    12h30-13h30 Pause déjeuner

    13h30-15h00 Session 2 – Mémoire(s) 1 : décolonisation

    Modératrice : Mirian Tavares (professeure, Univ. do Algarve)

    Ros Gray (professeure, Royal College of Art & Goldsmiths) – Impact of the Carnation Revolution on Mozambique.
    Robert Stock (chercheur assistant, Konstanz Universität) – Vinte e cinco: A special number and its reverse sides.
    Catarina Laranjeiro (doctorante, Univ. de Coimbra) – Memória da Guerra Colonial/de Libertação da Guiné-Bissau como arqueologia.

    15h Pause

    15h30-17h Session 3 – Temporalités

    Modérateur : Mickaël Robert-Gonçalves (doctorant, Univ. Paris 3)

    Adriana Martins (professeure assistante, Univ. Católica de Lisboa) – A History of Revolutionary Return(s) to the Colonial War: António Vasconcelos’s Adeus, até ao meu regresso and Margarida Cardoso’s Natal 71.
    Ana Soares (professeure, Univ. do Algarve) – The SAAL viewed on film. A mirror of time.
    Sonia Kerfa (maître de conférences, Univ. Lyon 2) – Reprise : Linha vermelha (2011) de José Filipe Costa ou la révolution Torre Bela (1975, Thomas Harlan) revisitée.

    17h Intervention spéciale

    José Filipe Costa (réalisateur et chercheur)

    Mardi 11 mars 2014
    INHA, salle G. Vasari, 1er étage

    9h Accueil des participants

    9h15-11h Session 4 – Regards sur l’histoire

    Modérateur : Jacques Lemière (professeur, Univ. Lille 1)

    Rejane K. Arruda (professeure, Univ. de Vila Velha) – Pedro Costa entre o Documento, o Olhar e o Corte: « Revolutio » na Tessitura « real ».
    Mirian Tavares (professeure, Univ. do Algarve) – A História encenada: O Processo do Rei, de João Mario Grilo, a imagem melancólica de um país.
    Louis Daubresse (doctorant, Univ. Paris 3) – Réminiscences historiques : Ossos ou le théâtre d’une vacuité morale.
    Glòria Salvadó-Corretger & Fran Benavente (Univ. Pompeu Fabra) – La révolution comme fantôme dans le cinéma portugais contemporain.

    11h Pause

    11h15-13h Session 5 – Études de cas

    Modératrice : Susana de Sousa Dias (réalisatrice, professeure, Univ. de Lisboa)

    Francesco Giarrusso (Univ. de Lisboa / Instituto Zenale e Butinone de Treviglio) – O CINEMA SOU EU, ou seja: a criação é absoluta e absolutamente incómoda”. João César Monteiro e a revolução em Que Farei Eu com Esta Espada?
    José Bogalheiro (professeur, ESTC) – E a câmara, o que pergunta?
    Tiago José Lemos Monteiro (professeur, Instituto Federal do Rio de Janeiro) – “Modernizar o passado é uma (r)evolução musical »: olhares sobre a tradição musical popular portuguesa nas duas edições da série televisiva Povo que canta.
    Johanna Cappi (doctorante, Univ. Paris 3) – La crise au Portugal éclairée par le reportage audiovisuel en France (avril et mai 1974).

    13h-14h Pause déjeuner

    14h-15h30 Session 6 – Autres cinémas

    Modérateur : Benjamin Léon (doctorant, Univ. Paris 3)

    Fernando Curopos (maître de conférence, Univ. Paris 4) – João Paulo Ferreira: Fatucha Superstar fait sa Révolution.
    José Alexandre Cardoso Marques (professeur, Univ. de Coimbra) – L’auto-représentation de l’émigration portugaise à travers leurs images amateurs avant et après le 25 Avril 1974.
    Amarante Abramovici (cinéaste, programmatrice, Univ. do Porto/ Univ. Nova de Lisboa) – Cinéma amateur d’Avril.

    15h30 Pause

    16h-17h30 Session 7 – Cinéma et politique : penser la révolution et le cinéma

    Modérateur : Raquel Schefer (doctorante, Univ. Paris 3)

    Maria-Benedita Basto (maître de conférence, Univ. Paris 4) – Un coup de « D » jamais n’abolira la révolution : décolonisation et cinéma dans le programme d’avril, hier, aujourd’hui, ici, ailleurs.
    Jacques Lemière (professeur, Univ. Lille 1) – Sur Alberto Seixas Santos.
    Jorge La Ferla (professeur, Univ. del Cine, Univ. de Buenos Aires) – Une analyse de La Nuit du coup d’État de Ginette Lavigne et de la question documentaire.

    17h30 Intervention spéciale

    Raquel Varela (professeure, Univ. Nova de Lisboa) – História Social da Revolução dos Cravos.

    Mercredi 12 mars 2014
    salle de conf., Fondation Gulbenkian

    9h Accueil des participants

    9h30-11h Session 8 – Mémoire(s) 2 – Que reste-t-il de la Révolution ?

    Modérateur : Teresa Castro (maître de conférence, Univ. Paris 3)

    Maria do Carmo Piçarra (chercheuse, Univ. Nova de Lisboa) – Governar a memória da revolução no cinema. Que fizemos nós com os cravos?
    Mathias Lavin (maître de conférences, Univ. Paris 8) & António Preto (maître de conférences, Escola Superior Artística do Porto & Univ. Lusófona do Porto) – Processus mémoriel en cours.
    Federico Pierotti (professeur assistant, Università di Firenze) – Le pouvoir des images. Le regard mémoriel dans Tabou de Miguel Gomes.

    11h Pause

    11h30-13h Session 9 – Art(s) en révolution ?

    Modératrice : Maria do Carmo Piçarra (chercheuse, Univ. Nova de Lisboa)

    Luis Trindade (professeur, Birkbeck, Univ. of London) – The Making of a Revolutionary Narrative. The emplotment of the Carnation Revolution in militant cinema.
    Ana Balona de Oliveira (Univ. Nova de Lisboa) – ‘Political Cameras’ and ‘Underground Cinemas’: Film(s) and Revolution(s) in the Moving Images of Angela Ferreira’s Sculptures.
    Raquel Rato (réalisatrice, docteure, Univ. Paris 3) – António Reis e Acácio de Almeida, dois poetas esquecidos no cinema português. Trás-os-Montes, a proximidade com as gentes para lá das montanhas.

    13h-14h Pause déjeuner

    14h-15h45 Session 10 – Autour de Susana de Sousa Dias

    Modérateurs : Raquel Schefer & Benjamin Léon (doctorants, Univ. Paris 3)

    Chiara Magnante (Università di Bologna) – O fragmento, o corpo, o tempo: ruptura e continuidade em 48 de Susana de Sousa Dias.
    Flávia Arruda Rodrigues (professeure, Univ. Estácio de Sá) – 48 e Caderno de memórias coloniais: aproximações a novas sensibilidades fílmicas e literárias.
    Beatriz Rodovalho (doctorante, Univ. Paris 3) – Visages exposés : retournement et détournement de l’archive visuelle de la dictature dans les films de Susana de Sousa Dias.
    Javiera Medina (docteure, Univ. Paris 8)- Film et archive photographique. 48 de Susana de Sousa Dias : « ouvrir la photographie ».

    15h45 Pause

    16h Intervention spéciale

    José Manuel Costa (directeur de la Cinemateca Portuguesa, professeur, Univ. Nova de Lisboa)

    16h45-18h Projection d’une sélection de court-métrages

    Destruição (Destruction), Fernando Calhau, 1975, 3´ (sous réserve)
    O Parto (L’accouchement), José Celso Martinez Corrêa e Celso Lucas / Comunidade Oficina Samba, 1975, 32´
    Untitled, Angela Ferreira, 1998, 4´
    Errata, Paula Albuquerque (en sa présence), 2001, 2´
    Goodbye, Ana Barroso (en sa présence), 2010, 7´

    18h Cocktail de clôture