Bande originale du film « O salto » par Luis Cilia

En 1967, alors exilé en France, le musicien, auteur, compoisteur, chanteur, Luis Cilia a fait la musique du film « O Salto ». Ce filme parle de l’émigration clandestine portugaise vers la France. Ce morceau est l’interprétation en sifflement du thème principal du film.

[youtube]https://youtu.be/7L4d5hMuhaI[/youtube]

 

Changer la vie, la vie et l’œuvre de José Mario Branco »‏

« Changer la vie, la vie et l’œuvre de José Mario Branco » » est un long métrage documentaire réalisé par Pedro Fidalgo et Nelson Guerreiro. Sélection Officielle de IndieLisboa (Section IndieMusic)
Sélection Officielle de MuviLisboa (Prix du Public – Grand Prix de Canal Q)
Sélection Offielle du Festival de Cinéma Luso-Brasileiro (Section Transversalités) ​ Synopsis : A 72 ans, José Mario Branco demeure un homme engagé, auteur-compositeur-interprète, c’est un artiste qui a toujours considéré la musique et les chansons comme une arme (« A cantiga é uma arma »). Engagé depuis ses plus jeunes années contre la dictature de Salazar, José Mario Branco connaît, à 20 ans, la torture et la prison. En 1963, fuyant la guerre coloniale et la police politique, il prend le chemin de l’exil et arrive en France. Au cours de ses onze années à Paris, il s’impose comme un des grands noms de la chanson portugaise, engagée et militante. Ses disques circulent clandestinement au Portugal. A cette époque, il signe également les arrangements de nombreux morceaux, dont le fameux « Grândola, Vila Morena » de José Afonso qui deviendra quelques années plus tard le signal de la révolution des Œillets. Le 25 avril 1974, le coup d’État du Mouvement des Forces Armées met fin à 48 ans de dictature au Portugal. Le peuple envahit les rues de Lisbonne et dans les jours qui suivent, les prisonniers politiques sont libérés et les exilés reviennent au pays. Tout semble possible. Tout est à imaginer. Un nouveau Portugal est à construire. C’est dans ce climat de liesse que José Mario Branco, de retour au Portugal, fédère les talents des artistes engagés pour aller porter les idéaux de la révolution aux quatre coins du pays… Au travers du portrait de cet artiste, ce documentaire témoigne du parcours singulier d’un homme dont l’itinéraire se confond avec l’histoire récente du Portugal et ouvre la réflexion sur l’engagement… hier et aujourd’hui. [youtube]https://youtu.be/UR2xMCZ0xBQ[/youtube]

Le Manifeste anti-colonial – Désertez avec vos Armes !

LE MANIFESTE ANTI-COLONIAL 
DESERTEZ AVEC VOS ARMES !
 
Textes de O communista
 
Extrait

 

 « Le mouvement anti-colonial a grandi rapidement. La jeunesse se mobilise contre les ordres de la bourgeoisie, contre les faux mythes de la « patrie » et de « l’honneur » à défendre sur les champs de bataille des colonies portugaises.
L’ampleur de cette action politique a créé un nouveau problème aux jeunes révolutionnaires: nous devons déserter toujours et en toutes circonstances. mais cela ne nous mettra-t-il pas définitivement dans une position d’éxil démobilisateur ? Les départs constants de militants pour l’étranger n’iront—ils pas affaiblir le combat que notre peuple mène aujourd’hui contre le capitalisme ?
Notre réponse à cette question est la suivante.
1) Le mot d’ordre « Désertons toujours et en toutes circonstances » correspond aux intérêts des communistes révolutionnaires. S’il n’y avait pas les milliers de réfractaires et de déserteurs, le gouvernement ne serait pas obligé d’allonger la durée, du service militaire, bien que les colonialistes sachent que c’est une mesure impopulaire qui groupe chaque fois plus de couches du la population contre leur politique.
En dehors de ça, toute autre agitation politique à l’intérieur de l’armée doit être fondée sur les principes de non collaboration à la guerre criminelle. »
Merci à http://arqoperaria.blogspot.fr pour cet article.
Le manifeste est en téléchargement ici.

Guerra ou Paz de Rui Simões (2012)

Entre 1961 e 1974, 100.000 jovens portugueses partiram para a guerra nas ex-colónias. No mesmo período, outros 100.000, saíram de Portugal para não fazer essa mesma guerra. Em relação aos que fizeram a guerra já muito foi dito, escrito, filmado. Em relação aos outros, não existe nada, é uma espécie de assunto tabu na nossa sociedade. Que papel tiveram esses homens que « fugiram à guerra » na construção do país que somos hoje? Que percursos fizeram? De que forma resistiram? From 1961 to 1974, 100.000 young Portuguese men went to war in the ex-colonies. At the same time, another 100.000 left Portugal to avoid that same war. About the ones who made the war a lot has been said, written and filmed. About the others nothing has been said, it is a sort of taboo of our society. What role did the men who « escaped the war » in the creation of the country we live in now? In what way did they resist? If there is an image of the unknown soldier, this film tries to show that other unknown man who refused to be a soldier.
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LE PRINTEMPS DE L’EXIL de film de José Vieira

LE PRINTEMPS DE L’EXIL 
Un film de José Vieira  – 52 minutes en DVD.
Le printemps de l’exil est l’histoire de trois hommes qui ont fui le Portugal dans les années 60 parce qu’ils refusaient d’être enrôlés dans une guerre coloniale. Ils se sont connus à Paris et ont participé activement au mouvement de mai 68. À travers le récit de leurs luttes contre la dictature de Salazar, ils racontent le pays d’où ils venaient, l’oppression qui sévissait au Portugal. Après la chute de la dictature le 25 avril 1974, ils sont revenus à Lisbonne. Dans les archives de la PIDE, la toute- puissante police politique, nous retrouvons leurs noms : José Mario Branco, Vasco de Castro et Fernando Pereira Marques. Les traces de leurs chansons, de leurs pièces de théâtre, de leurs journaux et dessins, retrouvées dans les archives en France, témoignent du combat qu’ils ont mené contre le fascisme. 

Hommage aux déserteurs des guerres coloniales : Le débat

Veuillez retrouver ci-dessous en intégralité le débat qui s’est tenu lors de l’hommage aux déserteurs des guerres coloniales portugaises, le 25 avril 2015 à la Casa Poblano.

Avec Victor Pereira, historien et maitre de conférences en Histoire Contemporaine à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Il est l’auteur de « La dictature de Salazar face à l’émigration, l’Etat portugais et ses migrants en France (1957-1974) » paru aux éditions Presses de Sciences Po.

António Oneto, militant anticolonialiste et déserteur dont une partie du parcours est relaté dans le court-métrage « Un aller simple » de José Vieira (inclus dans le DVD « Les gens du Salto »).

Vasco Martins, insoumis et animateur de réseaux de soutien aux déserteurs portugais en France et dans le reste de l’Europe.

Maurice Montet de l’Union pacifiste de France (unionpacifiste.org).

Vasco Martins et António Oneto ont fait don de leurs archives à la BDIC à travers l’association Mémoire Vive-Memória Viva (voir ici pour plus d’informations).

Contexte général

De 1961 à 1975, le Portugal colonial de l’Estado Novo mena une guerre sanglante en Guinée Bissau, en Angola et au Mozambique, pays cherchant alors à accéder à leur indépendance. Refusant d’aller faire la guerre,100 000 insoumis, réfractaires au service militaire et déserteurs fuirent le Portugal et les différents théâtres d’opération. C’est une des plus grandes vagues connues de désertion. Si beaucoup d’entre eux se sont retrouvés en France, alimentant le besoin en main d’oeuvre des « trente glorieuses », d’autres se sont installés au Luxembourg, en Suède, aux Pays-Bas, au Danemark, au Royaume-Uni… Si la plupart ont été appuyés par des réseaux familiaux ou amicaux, des organisations – formelles ou informelles – et des « comités de soutien aux déserteurs » tentaient de leur venir en aide, voire d’exhorter à la désertion. Après le coup d’état du 25 avril 1974, qui mit fin à la dictature de l’Estado Novo, un grand nombre de déserteurs, politiquement très actifs, sont rentrés au Portugal. Ils ont été des acteurs importants du bouillonnement révolutionnaire du PREC. Rien ou peu a été écrit sur les déserteurs des guerres coloniales portugaises. Il est temps de leur rendre hommage et d’écrire leur(s) histoire(s).

www.memoria-viva.fr/hommage-aux-deserteurs/

La révolution des œillets… et les déserteurs d’avant! par Artur Monteiro

Par Artur Monteiro

Les déserteurs et insoumis de l’armée de Salazar

C’est en 1975 que les colonies sous domination portugaise se sont libérées et obtenues l’indépendance. Ce fût une des conséquences de la révolution des œillets du 25 avril 1974. Et si la chute d’une des plus vieilles dictatures de l’Europe est l’œuvre des «capitaines d’avril», qui se sont révoltés contre la guerre coloniale, la misère du peuple Portugais, obligé d’émigrer, et pour la démocratie, les déserteurs et insoumis de l’armée portugaise y ont aussi leur part.

C’est à partir de 1961 que la guerre s’est intensifiée et très vite des jeunes insoumis (partant clandestinement du pays avant d’être appelés -le service obligatoire était de quatre ans où, après les classes ils étaient envoyés en Guinée-Bissau, Angola, Mozambique…) ont préféré le chemin de l’émigration plutôt que celui du service militaire.

Beaucoup pour des raisons économiques, mais aussi un grand nombre par opposition à cette guerre où l’État Nouveau de Salazar avec la bénédiction de l’Église Catholique (dans une nouvelle croisade), voulait imposer son rôle civilisateur et perpétuer l’empire colonial. Le régime de Salazar «orgueilleusement seul » dans le concert des nations, affichait fièrement la «race portugaise» (fêtée le 10 juin).

Hommage aux déserteurs

Pour ces quarante ans de la fin de la guerre coloniale, l’Association Memoria Viva [http://www.memoria-viva.fr/category/actualite/] a décidé de rendre hommage aux 100.000 («L’armée portugaise évalue à 150 000 le nombre de jeunes s’étant soustrait au service militaire -sous toutes ses formes-»), réfractaires et déserteurs qui ont par leur décision et leur geste contribué à affaiblir l’armée de Salazar.

Le nombre d’insoumis, bien plus élevé que celui des déserteurs, signifie aisément l’opposition de la population à la guerre et aux conséquences de cette mobilisation exceptionnelle imposée par le pouvoir. Peut-être pour sauver leur peau mais aussi pour fuir un avenir qui ne leur appartenait pas. Avant le déclenchement de la lutte de libération en Angola, le gouvernement de Salazar avait été confronté à la volonté du gouvernement Indien d’annexer dans son territoire les enclaves de Goa, Damâo et Diu, sous domination portugaise depuis 1510.

L’année 1961 marque donc le début des combats en Angola et la perte du pouvoir colonial sur l’Inde dite portugaise. Dans les années 60, les modalités de la désertion, acte davantage politique que celui des réfractaires (partis avant l’affectation), faisaient débat parmi les militants engagés, essentiellement ceux qui étaient membres ou proches du Parti Communiste Portugais, organisés dans la clandestinité.

Pour les dirigeants du Parti, les jeunes ne devaient pas déserter, au contraire, rester pour y mener la lutte clandestine à l’intérieur de l’armée. Cette position était controversée et Alvaro Morna, déserteur, réfugié en France, journaliste à RFI, avait bien décrit cette dualité, dans son livre «O caminho da Liberdade» (éd Gradiva), déjà traduit qui sortira bientôt en France. Pour beaucoup de jeunes engagés s’exprimait ainsi une certaine ambivalence, désertion politique de l’armée coloniale mais aussi désertion de la lutte à l’intérieur du pays contre le régime de Salazar.

Le réseau d’Alger

Les déserteurs, partaient du Portugal, notamment du Fort de Penamacor, une caserne disciplinaire, où était rassemblés des prisonniers de droit commun mais aussi des jeunes ayant été arrêtés ou poursuivis par la police politique (PIDE). Soit qu’ils traversaient l’Espagne dans des filières de passeurs qui fleurissaient à l’époque, soit que l’aventure les amenait jusqu’en Afrique du Nord, à partir de la province d’Algarve, à destination du Maroc ou de l’Algérie.

Sur le terrain des opérations, notamment en Guinée-Bissau, bon nombre de déserteurs ont bénéficié du soutien logistique de la voisine Guinée-Conakry, de Sékou Touré, indépendante depuis 1958. Les mouvements de Libération, PAIGC (Guinée-Bissau),MPLA (Angola) FRELIMO (Mozambique) ont à leur tour apporté leur aide, malgré les conditions de lutte très difficiles face à une armée sanguinaire (pas plus que les autres, mais avec le comportement d’une armée d’occupation et raciste).

Entre autres, on peut souligner un réseau de soutien qui passait alors par Alger, où une base contre la dictature de Salazar développait une importante activité. Autour de quelques figures historiques comme le poète Manuel Alegre ou le journaliste Piteira Santos, la Radio « Voz da Liberdade » (voix de la liberté), clandestine, très écoutée au Portugal, environ une demi-heure par jour, a permis d’informer et d’organiser des réseaux de soutien.

Les comités de soutien

En France les associations d’émigrés deviennent de véritables services d’accueil, d’accompagnement social et professionnel. Les partis politiques, notamment le PSU, à travers quelques personnalités ont beaucoup soutenu la création de ces réseaux. Le PCF suivait la position du parti frère du Portugal et, on note surtout des soutiens à la faveur de rencontres ou de noyaux plus ou moins officieux.

C’est ainsi, que je peux témoigner de l’aide de Henri Charpentier, médecin au dispensaire du journal L’Humanité (alors Bd Poissonnière à Paris) qui a accueilli des jeunes portugais déserteurs et insoumis, surtout entre 1966 et 1970, les aidant en termes de soins mais aussi facilitant des contacts, même si ce n’était pas tout à fait la ligne du Parti. Plusieurs comités ont vu le jour, souvent à l’initiative d’anciens résistants, comme Marcel Moiroud.

Le Comité de Soutien aux déserteurs portugais a également bénéficié de l’engagement dePierre Sorlin, qui a donné son nom pour la légalisation du comité, à une période où le ministre de l’intérieur, Raymond Marcelin, était particulièrement répressif envers les militants de gauche et d’extrême-gauche.

La presse portugaise pour l’émigration comme O Salto, Jornal Português, (et beaucoup d’autres, notamment dans la mouvance des groupes politiques d’alors) se référait en permanence à la guerre coloniale et à toute solidarité envers les peuples en lutte pour leur indépendance et les jeunes qui refusaient de participer à la guerre.

Des journaux plus engagés comme O Alarme, souvent ronéotypés, appelaient à la désertion voire une «désertion révolutionnaire» avec son arme, pour « affaiblir l’armée de la bourgeoisie » mais aussi dans la perspective d’une «lutte contre le fascisme portugais les armes à la main» (in luta, bulletin du comité de apoio).

Tout ceci peut paraître ‘abscons’, tellement ces réalités sont aujourd’hui distantes et incompréhensibles. Il est important de situer dans le contexte de l’époque, d’une part la dictature quoique vieillissante, la plus ancrée en Europe, des luttes importantes de libération en Amérique Latine, la Tricontinentale de François Maspero, le conflit sino-soviétique pour une « croyance révolutionnaire » rigoureuse dans la vertu idéologique, nourrissaient aussi les divergences et les engagements dans la communauté politique portugaise. Son ambition, et sa mission, était de mobiliser les milliers de migrants économiques portugais en France (mais aussi au Luxembourg, en Belgique, en Suisse…)

La Cimade

Moins politique -partisan- mais fort important c’est l’engagement de la Cimade auprès des jeunes migrants portugais des années 60. Sans distinction, un soutien était apporté aux premiers réfugiés des colonies portugaises mais aussi, à cette époque, aux opposants à l’occupation de la République Dominicaine par les américains en 1965. Également des Haïtiens, victimes du dictateur Duvalier.

C’est ainsi que j’ai rencontré au Foyer d’hébergement à Massy (Essonne) les premiers exilés de l’Amérique Latine dont quelques brésiliens suite au coup d’État militaire en 1964. A son bureau de la Cimade, rue de Grenelle, dans le septième à Paris, une femme va jouer un rôle très important dans le soutien à cette jeune immigration, en partie constituée d’étudiants, mais aussi jeunes ouvriers et employés, devenus exilés politiques ou opposants à la guerre.

Hélène Scob a mené un travail remarquable, dans le respect des convictions tout en percevant les différentes sensibilités et les engagements de ces nouveaux venus. A l’époque une carte de travail venait dans la suite du récépissé de la police et Madame Scob a beaucoup orienté, notamment vers la Régie Renault (ce fût mon cas). En quelque sorte des « établis » avant l’heure, qui militaient en usine, avec ce passage pour régulariser la situation administrative bien plus accessible à ce moment là.

L’hommage de Mémoria Viva/Mémoire Vive, me semble une initiative opportune pour susciter des études approfondis sur cette frange importante de l’immigration portugaise. Une documentation volumineuse existe sur ce mouvement qui, à sa façon, à participé à l’avènement du 25 avril.

Un militant qui a beaucoup œuvré à cette période, dès le début des années 60, Vasco Martins (qui a été notamment professeur-formateur à Renault) a déposé, avec d’autres de ses camarades, un nombre important de journaux et de récits sur les luttes politiques des migrants Portugais, avant et après le 25 avril. C’est à la BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), située sur le campus de l’université Paris-Ouest Nanterre La Défense, que beaucoup de documents peuvent être consultés.

«Povo unido dentro e fora do pais»

L’histoire des deuxième et troisième générations de Portugais en France est, pour beaucoup, liée à ces anciens insoumis ou réfractaires à la guerre coloniale. Un sujet vraisemblablement peu abordé en famille, même s’il est fondateur dans leur installation en France. Cette transmission familiale me paraît essentielle pour mieux comprendre où nous nous situons aujourd’hui.

Ces liens ont aussi à voir avec une certaine population africaine que nous côtoyons aujourd’hui ou les «retornados» qui sont revenus au Portugal il y a précisément quarante ans, en 1975. Une façon singulière de commémorer le 25 avril, en donnant à connaître le récit de ceux qui, en quittant le pays, avaient à leur manière, apporté leur part au mouvement qui a déclenché la chute de la dictature.

«Unido dentro e fora do pais»

(ensemble à l’intérieur et à l’extérieur du pays) était le slogan du MFA (mouvement des forces armées du 25 avril), cela reste une reconnaissance du chemin parcouru par ce peuple.

Cet article a été publié sur le blog d’Autur Monteiro sur Mediapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/arthur-porto/220415/la-revolution-des-oeillets-et-les-deserteurs-davant

Cahier d’archives sur la désertion

L’hommage aux déserteurs que l’association Mémoire Vive/Memória Viva a organisé les 24 et 25 avril prochain est issu d’un travail de longue haleine sur la mémoire et les archives en lien avec la désertion dans un sens large (comprenant insoumis, réfractaires et déserteurs proprement dits).

Pour alimenter les débats, stimuler l’étude de cette thématique mais aussi dans le souci d’éducation populaire qui anime notre association depuis ses débuts, nous publions ici quelques documents d’archives du Fonds Mémoire Vive/Memória Viva qui a été déposé à la BDIC. Veuillez cliquer ici pour le cahier de documents d’archives sur la désertion : Booklet desertion