Rosas de De Ermera, un film de Luis Filipe Rocha

Poucos meses antes da Segunda Guerra Mundial, uma família separa-se em Lourenço Marques: Maria vai para Timor, os irmãos João e José (depois conhecido por Zeca Afonso) vão para Coimbra, para continuarem os estudos. Com o alastrar do conflito ao Pacífico e a invasão de Timor pelo Japão, as comunicações cessam e os três anos no campo de concentração fazem temer o pior. Em Rosas de Ermera, partindo das memórias dos irmãos sobreviventes e das músicas de Zeca, Luís Filipe Rocha conta uma aventura familiar numa época funesta da história de Portugal.

Com: Maria das Dores Afonso dos Santos, João Afonso dos Santos
ESTREIA 11 DE NOVEMBRO – programa completo em leopardofilmes.com

 

ROSAS DE ERMERA, um filme de LUÍS FILIPE ROCHA from Leopardo Filmes on Vimeo.

Journée d’étude « Éloigner les étrangers au XIXe siècle : expulsions, déportations, relégations », 19-20 janvier 2018, Paris

Ces deux journées d’études ont pour but d’étudier et de comparer différentes mesures d’éloignement prises à l’encontre des étrangers au XIXe siècle en Europe et dans certaines colonies européennes. Après la Révolution française et pendant les décennies qui ont suivi jusqu’aux années 1870, de nombreux pays européens ont fait face à l’augmentation du nombre d’exilés politiques et de migrants étrangers cherchant asile et travail. Conduites par ces circulations à modifier leurs politiques migratoires en profondeur, les autorités politiques et administratives de ces pays ont pu conditionner l’accueil des étrangers en les éloignant de certains lieux perçus comme politiquement sensibles (en particulier, les frontières et les villes), tout en assortissant parfois ces mesures de formes d’internement ou même d’incarcération. Elles ont aussi recouru, dans des cas de menace plus extrêmes, à l’expulsion, à l’extradition ou à la déportation vers l’outre-mer. Mais les colonies ne servaient pas seulement à se délester des étrangers : les puissances impériales ont aussi expulsé les non-nationaux considérés comme indésirables de leurs territoires ultramarins lorsqu’ils s’avéraient un danger pour leur stabilité.

 

Programme et détails sur https://asileurope.huma-num.fr/actualites-scientifiques/journee-detudes-eloigner-les-etrangers-au-xixe-siecle-expulsions-deportations-relegations-19-20-janvier-2018-paris

 

5 novembre 2016 – Le Portugal dans la grande guerre par Manuel do Nascimento

Introduction : Il faut savoir que la littérature historique sur le Portugal en France est très peu abondante (presque même invisible) sur cette période et en général.

L’Historien français Jean-Jacques Becker  dans la préface du livre de Nuno Severiano : « il serait d’ailleurs cruel pour les historiens français d’établir la listes des ouvrages consacrés à la Grande Guerre, de qualité par ailleurs, où le Portugal n’est même pas mentionné, où est totalement passé sous silence que nombre de soldats portugais y ont perdu la vie ».

Pour en savoir plus, rendez-vous dès 16h.

Centre Culturel Jacques Templier
5 rue Pierre Brossolette
95491 Plessis-Bouchard

 

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21 mai 2016 – Présentation du livre ‘Exilios’ au Lusofolie’s à Paris

L’association Mémoire Vive/Memória Viva salue la création de cette association et soutient son activité. Elle participera au lancement du livre des exils (« livro dos exílios »), une collection de témoignages autour de la désertion dont vous pourrez lire l’introduction ici.

 

L’Association des Exilés Politiques 1961-1974 (AEP 61-74) et l’Association Mémoire Vive/Memória Viva (MV²) ont le plaisir de vous inviter au lancement du livre « EXILIOS, testemunhos de exilados e desertores portugueses na Europa (1961-1974) », une collection de témoignages autour de la thématique de la désertion des guerres coloniales portugaises.

Programme complet :

16h30 – Présentation du livre
En présence de :
Victor Pereira, Docteur en histoire (IEP Paris), Maître de Conférences en Histoire contemporaine, Université de Pau.
Fernando Cardoso, Président de l’AEP 61-74 (Lisbonne).
Sonia Ferreira, Antropologue ISCT-IUL / CRIA. (Paris VII et Lisbonne).
Vasco Martins, Vice-président de MV² et membre de l’AEP61-74.
17h30 – Moment d’échange avec la tribune.
18h00 – Vente du livre et dédicace avec certains « auteurs ».
18h30 – Projection du film Le Printemps de l’exil de José Vieira
19h30 – Débat en présence du réalisateur
20h30 – Concert de Chanson engagée portugaise et française.
Avec Arnaldo Franco (Du groupe Os Camaradas), Joaquim Albertio Simões, Rui Meireles et Mr Pierre, Pedro Fidalgo et Dominique Grange.

Une exposition sur le sujet, de l’AEP 61-74 sera présentée en exclusivité tout le weekend.
Les livres seront bien évidemment en vente, ainsi que les dvds de José Vieira.

10 Mai 2016 – Conférence-débat “Trajectoires et origines” des descendants d’immigrés : intégration sociale et discriminations

Conférence-débat de l’UniverCité

Mardi 10 Mai 2016, 18:30

Avec Christelle Hamel et Cris Beauchemin, Institut national des études démographiques.

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Pays d’immigration depuis plus d’un siècle, la France est une société multiculturelle où la diversité des origines atteint un niveau sans précédent. Mais la situation des populations liées à l’immigration, objets d’idées reçues et de représentations stéréotypées, reste mal connue.Pour répondre à ce besoin de connaissances statistiques, l’Ined et l’Insee ont mené ensemble une enquête d’envergure sur la diversité des populations en France et sur les discriminations. Réalisée en 2008 et 2009, auprès de 22 000 personnes, l’enquête Trajectoires et Origines (TeO) marque une nouvelle étape dans les recherches sur les personnes immigrées et leurs descendants.

L’origine est-elle en soi un facteur d’inégalités ou simplement de différenciation dans l’accès aux différentes ressources de la vie sociale ? À partir de cette question, TeO ouvre de nouvelles pistes de réflexion, fondées sur la reconstitution des trajectoires scolaires, professionnelles, matrimoniales, et sur l’analyse de l’accès au logement et à la santé. Dans sa démarche, l’enquête innove, parce qu’elle propose une approche non seulement objective, mais aussi subjective de la discrimination. Pour la première fois, en effet, elle propose d’étudier l’expérience du racisme subi, renouvelant ainsi les perspectives méthodologiques sur l’étude des préjudices vécus, en raison de l’origine, la religion ou la couleur de peau.

>> en savoir plus sur l’enquête “Trajectoires et origines” sur le site de l’Ined

14 avril 2016 – Conférence « Avril au Portugal : du régime salazariste à la démocratie »

Dans le cadre du cycle de conférences historiques et littéraires consacrés au Portugal, Yves Léonard (Docteur en histoire et enseignant à Sciences Po Paris) donnera une conférence sur le thème « Avril au Portugal: du régime salazariste à la démocratie« .
Cette conférence reviendra sur la révolution des oeillets et la transition démocratique au Portugal dans les années 70.

Informations utiles :

Jeudi 14 Avril 2016
A 20 h
Entrée libre

Lieu:

Ecole Saint Exupéry Rue Emy-les-Prés
95240 Cormeilles-en-Parisis

Renseignements auprès de la bibliothèque au 01 34 50 47 31

25 Mars 2016 – Projection de Souvenirs d’un futur radieux à la bibliothèque associative de Malakoff

Vendredi 25 mars à 20 h, en présence du réalisateur José Vieira.

Infos pratiques : 

Bibliothèque Associative de Malakoff
14 impasse Carnot – interphone B.A.M.
http://www.b-a-m.org

 

Le film :

Souvenirs d’un futur radieux est l’histoire croisée de deux bidonvilles qui se sont construits, à 40 ans d’intervalle, sur un même territoire, hors la ville. A Massy, dans la banlieue sud de Paris, nous habitions un bidonville par temps de croissance, de plein emploi et d’avenir prometteur. C’étaient les années 60. Ils vivent dans un taudis dans un climat de crise, de chômage et d’exclusion. Nous sommes au début des années 2000. Ils viennent de villages où il n’y a pas de travail, où ils n’ont pas de terre. Ils fuient une de ces démocraties libérales où les plus démunis n’ont aucun droit. Nous avions fui une dictature où les grands propriétaires terriens étaient de véritables seigneurs féodaux. Là-bas, d’où nous venions, des gens travaillaient du matin au soir pour un bol de soupe et un bout de pain. Nous venions du Portugal, ils viennent de Roumanie.

Les regards croisés sur ces deux immigrations, traversés par des actualités des Trente Glorieuses et des années 2000, nous interrogent sur notre hospitalité, sur le traitement infligé par la France à ses étrangers, esquissent une mémoire commune des bidonvilles et témoignent que l’immigration est une histoire. L’histoire de gens luttant pour sortir de la misère, et persévérant, malgré les discriminations, dans leur combat pour la reconnaissance.

  • Durée : 78mn, production : Zeugma films, 2014
  • Prix de la compétition internationale : Escales documentaires – La Rochelle
  • Prix Mario Ruspoli : Festival international Jean Rouch – Paris
  • Prix du jury, Prix du jury lycéen : Festival A nous de voir – Oullins
  • Mention du jury : Rendez-vous de l’histoire – Blois
  • Sélection Expériences du regard : Etats généraux du documentaire – Lussas
  • Sélectionné par Images en Bibliothèque

 

24 Mars 2016 – Séance du Groupe de Travail sur les Migrations Lusophones

Séance du Groupe de Travail sur les Migrations Lusophones, à l’Urmis Paris, le jeudi 24 mars de 14h à 17h.
« La  « diaspora portugaise » : des récits qui relient ce que la vie a séparé »

 

Filomena Silvano (Faculté de Sciences Sociales de Lisbonne / CRIA)

Résumé : Cette communication présente quelques résultats d’une ethnographie réalisée au Brésil avec trois familles portugaises dont le parcours de vie transnationale est passé par le Portugal, le Mozambique et le Brésil. Dans leurs constructions identitaires les membres des familles convoquent, de façons plus ou moins explicites, l’idée de «diaspora portugaise», qui apparaît comme une construction culturelle de compromis, qui leur permet de dépasser quelques-unes des ruptures spatiales, sociales, culturelles et émotionnelles présentes dans leurs histoires de vie.

« Construction et identification d’une filière migratoire entre le Portugal et le Brésil au tournant du XXe siècle »

Sylvain Souchaud (IRD/URMIS – Univ. Paris-Diderot)

Résumé : La fin du XIX au Brésil est un tournant historique dans le domaine économique et migratoire. L’économie de plantation abandonne le régime esclavagiste et adopte le salariat. Grâce à une ambitieuse politique migratoire, une main-d’œuvre étrangère est mobilisée pour travailler dans les plantations de café de l’intérieur de l’Etat de São Paulo, tandis que les progrès techniques dans les transports terrestre et maritime facilitent la circulation de la production et font exploser la demande internationale. Le système caféier stimule alors une croissance urbaine inédite, comme à São Paulo et à Rio de Janeiro, où les bases de l’industrialisation sont jetées.
Dans cette présentation, nous nous intéresserons aux conséquences de ces changements économiques, démographiques et géographiques sur le flux migratoire portugais au Brésil, pour envisager comment se redéfinit la place de l’immigration portugaise dans la société brésilienne. Nous insisterons sur la façon dont s’organise la filière migratoire, des plantations de café du plateau de São Paulo aux faubourgs de Rio de Janeiro et de São Paulo ; de l’agriculture à l’industrie et au commerce urbain.

Informations pratiques :

14h-17h
Salle 870
URMIS
Bât. Olympe de Gouges,
8 Place Paul Ricœur
75013 Paris

http://lusophones.hypotheses.org

http://urmis.unice.fr/

Ni héros ni escrocs : les passeurs portugais (1957-1974)

L’image stigmatisée du passeur escroc que brandissaient les autorités salazaristes comme un épouvantail rejoint parfois celle qu’en donnent certains gouvernants aujourd’hui. Boucs émissaires bien pratiques, ces passeurs n’étaient en réalité ni des héros désireux de libérer les Portugais de la dictature, ni des escrocs sans scrupules. Ils représentaient une sorte de passage obligé pour ceux qui voulaient aller chercher ailleurs une vie meilleure.

Lire l’article sur http://www.gisti.org/spip.php?article1922

Source : Article extrait du Plein droit n° 84, mars 2010 « Passeurs d’étrangers »

Entretien avec l’historienne Marie-Christine Volovitch-Tavares, pionnière des études historiques sur l’immigration portugaise en France

Très riche entretien avec l’historienne Marie-Christine Volovitch-Tavares, pionnière des études historiques sur l’immigration portugaise en France, qui revient sur son parcours.

« Marie Christine Volovitch-Tavares est historienne. Depuis les années 90 elle travaille sur l´immigration portugaise en France. Auteure du livre «Portugais à Champigny, le temps des baraques », son travail de recherche porte sur des thèmes aussi variés que les bidonvilles des années 60, les exilés politiques ou le rôle de la religion catholique dans l´intégration des portugais. L´entretien a été réalisé en Septembre 2014 à Paris. »

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